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25 avril 2023 2 25 /04 /avril /2023 16:22

Depuis 1975, le Regroupement des organismes de sauvegarde de l'Oise (en abrégé, le ROSO) est une association qui regroupe tous les organismes de l'Oise qui ont pour vocation la défense et l'amélioration de la qualité de vie et de l'environnement, comme notre association par exemple.

Si vous souhaitez suivre l'actualité environnementale au niveau du département, abonnez-vous à la lettre d'information du ROSO, en vous rendant sur leur site : 

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21 mars 2023 2 21 /03 /mars /2023 09:08

La commission de suivi de site (CSS) de l'installation de stockage de déchets non dangereux (ISDND) de Crépy-en-Valois s’est tenue le mercredi 15 février 2023 à 9h30.


Cette commission s’est tenue sur site et l'ordre du jour était le suivant :

1. Présentation du bilan de l'exploitant depuis la dernière CSS du 05 octobre 2021 ;
2. Présentation de l'action de l'inspection des installations classées depuis la dernière CSS ;
3. Questions diverses

Vous trouverez ci-joint le compte-rendu de cette commission.

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2 février 2023 4 02 /02 /février /2023 15:47

Chaque année, notre Association tient son Assemblée Générale. Celle relative à l'année 2022 s'est tenue à la Maison des Associations, 62 rue de Soissons à Crépy en Valois. En voici le compte rendu, rédigé par son secrétaire. Pour toutes celles et ceux qui n'ont pu y assister mais souhaite y adhérer, il vous suffit de nous envoyer un courriel à : crepy.environnement@gmail.com . Nous vous ferons parvenir un bulletin d'adhésion par retour.

Notre assemblée générale de l’année 2022 s’est tenue Vendredi 27 Janvier 2023 à 21h salle des associations la Passerelle.

Cette AG s’est déroulée en présence de Mme la Maire et de quatre élus municipaux. M le Député s’est excusé de sa non présence, dix-huit adhérents étaient présents.

Le président prend la parole remercie l’assemblée de leur présence, il présente ses vœux les plus sincères pour 2023. Tout de suite il passe la parole au secrétaire.

Le secrétaire à son tour présente ses vœux et passe au vote du bureau. Il indique que les difficultés a attirer de nouveaux adhérents font que le bureau reste inchangé : à savoir que M Yves Mouny se représente comme Président, que Mme Lydia Laurent se représente comme Vice-présidente, que M Philippe Marat se représente comme Secrétaire, que Mme Annie Bergmann se représente comme Trésorière, que Mme Claudine Richet et M Franck Masclet restent membres du bureau. Le secrétaire procède au vote ayant pour résultat de 18 voix pour et 0 contre. Les membres du bureau sont réélus, nous pouvons procéder à la suite de notre assemblée générale.

La trésorière prend la parole, elle présente à son tour ses vœux et indique le bilan financier. Les comptes portent sur la période du 21 novembre 2021 au 27 novembre 2022. Les recettes sont de 990€ et les dépenses de de 434€ soit un excédent de de 555€. Le solde bancaire est de 2189€. Elle précise que durant le mois de décembre des dépenses de frais kilométriques n’ont pas été pris en compte durant cette période annuelle.

Le président reprend la parole, il intervient, échange avec l’assemblée sur les divers sujets qui nous ont préoccupé dont certains ne sont pas clos aujourd’hui. A savoir :

-La décharge du bois du roi

-L’extraction de sable par la société Sibelco avec à la clé une future décharge

-La décharge de Crépy

-La future décharge de Rosières

-L’offre médicale, le centre de santé et l’espace St Côme

-L’urbanisation comprenant l’immobilier galopant

-La circulation des camions

-Les pistes cyclables

-La déviation de Crépy

-L’extension de la zone commerciale

-Les travaux du pont St Ladre

-Le Marché du Dimanche

-Le trafic aérien au-dessus de Crépy

-La rue Sauvy

-La circulation rue Henri Laroche

Mme la Maire intervient sur certains sujets, elle nous donne des précisions notamment sur l’urbanisation, la promotion immobilière, la zone commerciale.

Mme  Hélène Masure intervient sur le sujet de la santé, elle nous donne des renseignements sur le fonctionnement de la maison de santé.

 Le Président reprend la parole, il fait appel à de futurs candidats pour entrer dans le bureau et surtout de nouveaux adhérents.

Ensuite il nous invite à prendre le pot de l’amitié.

Notre assemblée se termine à 23h15.

 Le secrétaire

 Philippe Marat

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22 septembre 2022 4 22 /09 /septembre /2022 12:38

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Pour mémoire le parc de Géresme est un jardin public de grande qualité environnementale, le poumon vert de la ville de Crépy en Valois. Il est fréquenté par de nombreux habitants du pays de Valois.

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Une idée saugrenue et malheureuse a germé dans la tête de certains élus de la communauté de commune du pays de Valois : Coller sur les troncs d’une soixantaine d’arbres de grandes affiches représentant des portraits en noir et blanc de personnes habitant le pays de Valois.

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Bien sûr après cette opération de publicité mise en œuvre le 08 septembre 2022, il a fallu décoller ces affiches en lessivant et en grattant les troncs des arbres pour essayer d’enlever la colle acrylique, produit dangereux pour la nature, et en détériorant par la même occasion les écorces protectrices.

Ce collage de photos et le nettoyage auront pour conséquence de fragiliser encore plus les arbres ayant déjà subi une sécheresse catastrophique cette été. Certains arbres du parc sont mentionnés comme « arbres remarquables » sur les cartes IGN.

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Comment justifier cette initiative d’un coût total de 50.000€ alors qu’une exposition identique se tient actuellement dans les locaux de la Communauté de Communes du pays de Valois.

D’autres solutions plus raisonnables pour promouvoir la culture et des artistes sont disponibles dans le pays de Valois. Par exemple les nombreuses salles de Crépy en Valois.

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Le 14 mai 2017, le parc a été déclaré Refuge LPO par le président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).

En créant un Refuge LPO, la collectivité de Crépy-en-Valois devait  accueillir, protéger et favoriser la nature sur son site.

Pour cela, elle doit exclure la chasse et la pêche et s’engager à :

-          Préserver son Refuge de toutes les pollutions ;

-          Réduire son impact sur l’environnement.

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En 2019, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris (CNVVF) a attribué « le prix de l’Arbre » à la ville de Crépy-en-Valois. Ce prix récompense la collectivité qui assure, dans le cadre d’une politique globale cohérente de l’environnement et des paysages, une gestion exceptionnelle de son patrimoine arboré

L’affaire du collage d’affiches sur les arbres ne correspond pas à l’esprit du prix attribué.

Le LABEL site LPO se justifie-t-il toujours ?

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Par ailleurs, l’article L581-4 du Code de l’environnement dispose que toute publicité est interdite :

-       Sur les monuments naturels et dans les sites classés ;

-       Dans les cœurs des parcs nationaux et les réserves naturelles ;

-        Sur les arbres.

 

Pour information, un concours de pêche (non-kill) serait prévu le dimanche 25 septembre 2022 au parc de Géresme.

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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie

 

Le parc de Géresme à Crépy en Valois après le collage et le décollage des affiches des affiche
Le parc de Géresme à Crépy en Valois après le collage et le décollage des affiches des affiche
Le parc de Géresme à Crépy en Valois après le collage et le décollage des affiches des affiche
Le parc de Géresme à Crépy en Valois après le collage et le décollage des affiches des affiche
Le parc de Géresme à Crépy en Valois après le collage et le décollage des affiches des affiche

Le parc de Géresme à Crépy en Valois après le collage et le décollage des affiches des affiche

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15 septembre 2022 4 15 /09 /septembre /2022 12:20

La reprise du trafic aérien est synonyme de perturbations pour les habitant du pays de Valois.

Voici ci-dessous des informations intéressantes concernant :

  • La mise en service de la descente douce ou en continue, remplaçant  la descente en paliers des avions survolant notre région et donc une diminution certaines du bruit et de la pollution ;
  • La mise en place du plan de prévention du bruit dans l’environnement pour la période 2022-2026.

Le nombre de personnes exposées au bruit sera certainement en diminution.

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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie

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Présentation des travaux du Comité Permanent et état d’avancement du projet de descentes continues H24

1.Travaux du Comité Permanent

M. Dobo-Schoenenberg (sous-préfet de Sarcelles) résume les travaux des trois réunions du Comité Permanent qui se sont tenues depuis la précédente CCE : Réunion du 29 juin 2021 - Lancement des travaux d’élaboration des CSB et du PPBE : débat sur les 4 piliers, fixation d’un planning prévisionnel et appel à contributions des membres du comité avant le 15 septembre. - Point d’étape du comité de suivi des vols de nuit : baisse d’activité liée à la crise sanitaire mais maintien de l’activité fret à un niveau conséquent. Débat sur la mise en place de sanctions des arrivées de nuit sans créneau. - Point d’étape sur la généralisation des descentes continues : premier bilan de l’évaluation opérationnelle et constat que le calendrier prévisionnel à date était respecté. Réunion du 27 octobre 2021 (reportée par rapport à la date initialement prévue afin de rallonger le délai de contributions des parties prenantes, à la demande de plusieurs membres) : - Présentation du projet de cartes stratégiques de bruit et de la première mouture du PPBE, ainsi que des contributions reçues par les membres du comité permanent. - Suivi des vols de nuit. Réunion du 16 novembre 2021 Exclusivement consacrée au projet de PPBE. Les membres du comité expriment la demande que leurs propositions de restrictions d’exploitation figurent en annexe du PPBE pour prise en compte dans la préparation de l’étude d’impact annoncée (proposition validée par M. le préfet depuis).

2.Etat d’avancement du projet de descentes continues H24  

M. Colson (DSNA) fait une présentation détaillée du bilan de l’évaluation opérationnelle qui s’est déroulée pendant 3 mois, de janvier à avril 2021, et des étapes restant à parcourir jusqu’à la mise en service, toujours prévue pour la fin 2023 (cf. en annexe, les slides détaillées du bilan de l’évaluation opérationnelle et du calendrier prévisionnel) è Les questions ou observations des membres de la Commission ont porté sur les points suivants :

· Les populations concernées par les bénéfices du dispositif de descentes continues : Des membres de la Commission (Mme le Comte – Advocnar, Mme Lazarski – Roso) font observer que les populations les plus impactées par le bruit, notamment celles qui sont dans les zones PGS et PEB, ne retireront aucun bénéfice du dispositif de descentes continues. M. Colson (DSNA) confirme que les gains en termes de bruit ne seront perceptibles qu’à partir de 15 NM de l’aéroport, soit environ 25 km. C’est un aspect qui n’a jamais été occulté aux membres de la Commission. M. Houbart (Cirena) souligne que cette procédure va néanmoins permettre à près d’un million de riverains de bénéficier d’une réduction des nuisances sonores dans la zone des 20 à 50 km autour de l’aéroport et qui subissent aujourd'hui des paliers à 1200 ou 1500 mètres selon le doublet utilisé. La zone de descente finale, la plus proche de l’aéroport, est déjà en descente continue ;

· Lenteur de mise en œuvre du projet et conditions d’exploitation de l’aéroport de Paris-CDG M. Blazy (Roissy Pays de France) pointe la lenteur de l’évaluation opérationnelle et donc de mise en œuvre du dispositif de descentes continues en raison des conditions d’exploitation à Paris-CDG très différentes des autres grands aéroports européens. Il est évident qu'il faut aller jusqu'au bout du projet qui apportera un mieux pour certains, mais cela n'apportera pas de réponse fondamentale à la grande majorité des populations, notamment ceux dans les périmètres de PEB et de PGS. Il faudra donc prendre des mesures du 4ème pilier pour réduire les nuisances des riverains. M. Colson (DSNA) reconnait que le dispositif envisagé est très ambitieux puisqu’il vise à généraliser la procédure descente continue à Paris-CDG qui dispose de 2 pistes d’atterrissage, relativement proches, en simultané. Ce dispositif, dans ces conditions précises, n’existe nulle part au monde. Pour mettre en œuvre un dispositif aussi complexe, il faut valider, en termes de sécurité, des procédures qui n’existent pas ailleurs, publier les procédures, former les contrôleurs aériens etc. On ne peut faire cela en moins de 3 ans. C’est un délai incompressible ;

· Le gain en termes de consommation et d’émissions de CO2 M. Colson (DSNA) précise que le gain en termes de décibels est de -1 à -2 dB sur le doublet Nord et -2 à -5 dB sur le doublet Sud. En matière de gains d'émissions en CO2, ce sont -7% d’émissions de CO2 concernant la phase d’atterrissage, c'est-à-dire les 200 derniers kilomètres. Des gains de cet ordre de grandeur sont rares sur des projets de navigation aérienne ;

· Prochaines étapes du calendrier : Au 1er semestre 2022, démarches d'obtention de la démonstration de la sécurité du dispositif auprès de l’autorité de surveillance, la DSAC. Au 2ème semestre, début de la concertation sur le dispositif.

 

3 Enquête publique au 1er semestre 2023, pour une mise en service fin 2023. ·

L’information des communes et des populations qui vont subir une concentration des trajectoires M. Buteux (DIRAP) demande, dans un souci de totale transparence, que les communes et les populations qui vont subir, dans le cadre du dispositif de descentes continues, une concentration des trajectoires soient rapidement informées avant même l’enquête publique. Il est essentiel que ces populations puissent bénéficier d’informations complémentaires compréhensibles sur les conséquences pour elles de la concentration des trajectoires.

 

Avion survolant Crépy en Valois et le graphique représentant la descente par paliers et la descente douce ou en continue
Avion survolant Crépy en Valois et le graphique représentant la descente par paliers et la descente douce ou en continue

Avion survolant Crépy en Valois et le graphique représentant la descente par paliers et la descente douce ou en continue

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1 septembre 2022 4 01 /09 /septembre /2022 15:37

1.L’avenue verte London-Paris

Vous pouvez lire ci-dessous un article intéressant paru dans le journal « Le Monde » concernant L’avenue verte London-Paris. Cette voie douce relie désormais la capitale française à celle des Iles Britanniques.

2.La Trans’Oise et la Voie Verte

Avec le délaissé ferroviaire à hauteur d‘Ormoy-Villers repris par la CCPV, une liaison entre la voie verte, et la « trans’Oise » se préciserait par Montagny-Sainte-Félicité et Ermenonville.

La trans’Oise, voie de circulation douce, d’un tracé initial de 240 km, desservira les principales villes isariennes (Beauvais, Clermont, Compiègne, Creil, Chantilly, Senlis, Compiègne, Ermenonville, Noyon et la ville de Crépy en Valois, ancien duché de France. Cette ligne marque l’Oise, d’un grand « V » vert dont l’une des branches part de Gournay en Bray en Seine Maritime pour atteindre Noyon au nord-est de l’Oise.

Avec la possibilité d’emprunter de nombreux circuits inscrits au Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée représentant un linéaire cumulé de 3000 km.

Adopté par le conseil général de l’Oise en 2006, ce tracé est déjà une réalité depuis 2014 avec 125 km ouverts au public. Vous trouverez ci-dessous la carte des liaisons déjà réalisées :

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Grâce à la concrétisation complète de la voie verte avec la reprise du délaissé ferroviaire par la CCPV à hauteur d’Ormoy-Villers, une grande boucle cyclable se dessinera dans l’est de l’Oise avec la possibilité d’une connexion avec le canal de l’Ourcq et son chemin de halage.

La Trans’Oise permettra de rallier les principales villes du département tout en favorisant un tourisme respectueux de l’environnement.

Aux beaux jours les promeneurs pourront découvrir un patrimoine architectural et naturel intéressant, d’une qualité exceptionnelle et traverser en vélo le parc régional Oise Picardie et le pays de Valois.

Ils apprécieront la beauté de notre campagne et le patrimoine historique de notre région.

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La Trans’Oise s’insèrera dans les voies vertes de l’espace européen dont l’itinéraire de l’Avenue Verte London-Paris de 470 km en 15 étapes et l’axe eurovéloroute n°3 reliant Saint-Jacques-de-Compostelle (Espagne) à Trondheim (Norvège) qui traversent le département de l’Oise à terme.

Par ailleurs des voies vertes comme celle de Senlis à chantilly continuent de s’ajouter aux autres itinéraires déjà ouverts.

Cliquez sur le lien ci-dessous pour découvrir les différents itinéraires de l’Avenue Verte London-Paris :

https://www.avenuevertelondonparis.com/itineraire

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2.Des idées de balades à vélo, à pied ou par d’autres déplacements doux :

Quatre circuits possibles dans le département de l’Oise :

  • L’Avenue verte London-Paris traverse 7 départements et 2 pays sur 470 km. Le parcours s’étale sur 132 km dans la vallée de l’Oise : Pays de Bray, d’Halatte et l’Aire Cantilienne, tout en partant de Beauvais en passant par Senlis en Direction de Chantilly ;

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  • De Noyon à Compiègne par la Scandibérique sur une distance totale de 100 km. En commençant par Noyon, puis le long des berges de l’Oise jusqu’à la cité des bateliers pour finir sur le château de Pierrefonds restauré par Viollet Le Duc et le bourg du Vieux Moulin ;

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  • Dans le massif des trois Forêts avec 128 000 hectares de forêts domaniales. En partant d’Ermenonville vers le site de la Pierre au Coq près d’Ormoy-Villers puis vers la Voie Verte ou pour finir à Chantilly dans le Pays d’Halatte ;

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  • La Voie Verte du pays de Valois, d’une longueur totale de 21 km, reliera Ormoy-Villers à Mareuil sur Ourcq jusqu’au chemin de halage (18 km déjà ouverts). Une jonction peut se faire facilement sur le parcours avec les GR 11 et 126.

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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie

Département de l’Oise : L’avenue verte London-Paris et la Trans’Oise
Département de l’Oise : L’avenue verte London-Paris et la Trans’Oise
Département de l’Oise : L’avenue verte London-Paris et la Trans’Oise
Département de l’Oise : L’avenue verte London-Paris et la Trans’Oise
Département de l’Oise : L’avenue verte London-Paris et la Trans’Oise

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18 août 2022 4 18 /08 /août /2022 15:59

Voici l'agenda des animations nature du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France pour le mois de septembre 2022 sur votre territoire.

S'émerveiller, apprendre, flâner, prendre le frais… Ce sont autant d'occasions de découvrir ou de redécouvrir les espaces naturels près de chez vous en compagnie d’animateurs.

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Samedi 10 septembre / BONNEUIL-EN-VALOIS | VEZ

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Conférence sur le patrimoine naturel de la vallée de l'Automne

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Conférence sur la biodiversité exceptionnelle de la vallée de l'Automne dans un cadre tout aussi exceptionnel : l'Abbaye du Lieu Restauré.

De 18h00 à 20h00

Inscription auprès du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France au 03.22.89.63.96 ou reservation@cen-hautsdefrance.org

Département de l’Oise :  Les animations nature proposées par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France en septembre 2022

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Tous à Sacy pour ce patrimoine vivant !

Samedi 17 septembre / SACY-LE-GRAND, ROSOY, CINQUEUX, MONCEAUX

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Portes ouvertes aux propriétés départementales du Marais de Sacy !

À l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, nous vous proposons, en plus des sorties nature, quelques activités originales et des découvertes sympathiques à réaliser en famille ou entre amis ! Curieux et habitués bienvenus ! En partenariat avec le Département de l’Oise.

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De 10h à 17h.

Prévoir des chaussures de marche.

Inscription auprès de l’office de tourisme Oise Pays d’Halatte au 03 44 72 35 90.
En partenariat avec 
le Département de l’Oise.

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Département de l’Oise :  Les animations nature proposées par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France en septembre 2022

Dimanche 18 septembre / FEIGNEUX

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Balade entre coteau et marais...

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Le Coteau du Châtel

Accompagné d’un Conservateur bénévole passionné, découvrez ce site formidable, logé au cœur de la vallée de lAutomne, pour apprécier les ambiances et espèces naturelles du moment ! À parcourir en famille ou entre amis !

De 09h à 12h.

Prévoir des chaussures de marche. Attention, bonne condition physique requise (fortes pentes).

 Inscription auprès du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France au 03.22.89.63.96 ou reservation@cen-hautsdefrance.org

Département de l’Oise :  Les animations nature proposées par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France en septembre 2022

Le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France

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4 août 2022 4 04 /08 /août /2022 13:25

1)VOUS TROUVEREZ CI-DESSOUS (et ci-joint) UN ARTICLE INTERESSANT DE QUECHOISIR SUR LES PNR - Derrière le label, quel engagement ?

2)LE 3 SEPTEMBRE, L’AP3F SERA PRESENTE AU COTE DU COLLECTIF DES BENEVOLES « ENSEMBLE SAUVONS LA FORET DE CHANTILLY » AU FORUM DES ASSOCIATIONS salle Decrombecque de 10 à 16 heures à CHANTILLY.

NOUS PARTAGERONS AUSSI LE STAND AVEC L’APTF (association pour la sauvegarde des Poteaux des Trois Forêts de Chantilly-Ermenonville et Halatte).

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Parcs naturels régionaux Derrière le label, quel engagement ? Que Choisir Publié le : 23/06/2022 

Si on connaît la fonction de protection des parcs nationaux, on sait moins à quoi servent les parcs naturels régionaux. À favoriser le tourisme ou le développement durable ? Enquête. 

« Ah ça oui, quand tu vis dans un parc naturel régional (PNR), tu le sais, avec tous les panneaux qui le signalent au bord des routes ! », a réagi un collègue de Que Choisir, qui habite au cœur du Vexin français, lorsque le sujet a été évoqué. Mais encore ? « À part les nombreuses réunions dont on entend parler, je ne vois pas ce qui différencie cette zone du reste du département », a-t-il ajouté. Ça commençait mal. « Un PNR, ce ne sont pas des actions spectaculaires, confirme Loïc Bidault, ancien directeur du parc Loire-Anjou-Touraine et désormais vice-­président du Conservatoire des espaces naturels des Pays de la Loire. Il s’agit d’un travail de longue haleine qui tisse de la confiance et du lien sur le territoire. Le parc part des activités humaines pour y intégrer des enjeux écologiques. N’ayant pas de pouvoir réglementaire, il s’appuie sur un engagement partagé entre les communes adhérentes, inclut l’environnement dans toutes ses décisions, avance sur la durée. Si les PNR reposent tous sur un socle commun [celui du Code de l’environnement], le curseur diffère d’un endroit à l’autre, selon les priorités locales. » Et Loïc Bidault de rappeler qu’ils ont une mission d’expérimentation en égrenant quelques-unes de leurs réussites : « Les atlas communaux de biodiversité, une création du PNR de Lorraine datant déjà de plus de 20 ans, la Maison du parc de Loire-Anjou-Touraine inaugurée en 2008, pionnière de la construction basse consommation destinée à faire école, le concours des prairies fleuries, une initiative qu’on doit au parc des Vosges du Nord. »

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1.Multiples expérimentations

Après avoir fait le pari d’une alimentation locale de qualité dès les années 1990, le parc du Luberon a été l’un des premiers territoires labellisés « projet alimentaire territorial ». Autre fait d’armes, nombre de territoires à énergie positive (Tepos) – qui cumulent développement local des énergies renouvelables et réduction des consommations d’énergie – se situent au sein de parcs naturels régionaux. De même, globalement, l’agriculture biologique y est plus présente qu’ailleurs. Encore qu’en Provence-Alpes-Côte d’Azur, là où les PNR en font le plus, la dynamique concerne en réalité toute la région, le bio y occupant plus de 30 % de la surface agricole totale.

À l’inverse, dans les Hauts-de-France, où il n’en représente qu’une part infime (2,5 % de la surface agricole totale), il faut toute la détermination d’un parc pour changer les pratiques. C’est le défi qu’a relevé celui de l’Avesnois. « Depuis la fin des années 2000, nous sommes engagés dans la préservation de notre bocage, de ses prairies et de ses haies, c’est essentiel pour la biodiversité et le stockage de carbone dans les sols, explique Caroline Rozalen, chargée de mission agriculture durable du PNR. Surtout, 75 % de nos communes sont implantées sur des aires d’alimentation de captages d’eau potable. Développer l’agriculture bio afin de préserver la ressource aquatique était une priorité. » Au lancement du projet, seulement 1,5 % de la surface agricole du PNR y était dédiée. En 2020, dernier chiffre connu, on atteignait 10 %. « Avec 170 exploitations en bio ou en conversion, contre 32 à l’origine, nous sommes le premier territoire bio des Hauts-de-France, complète Caroline Rozalen. Notre bocage faisant surtout de l’élevage laitier et bovin viande, le parc a aidé les agriculteurs à passer en bio et mobilisé des opérateurs économiques afin de leur trouver des débouchés. Il s’est appuyé sur les fermes pionnières pour en accompagner d’autres, a proposé du soutien technique et des formations, organisé des opérations portes ouvertes durant le Mois de la bio. Avec l’appui financier de l’Agence de l’eau, nous menons plus de 30 actions par an dans ce domaine. » Gérer les sites naturels protégés, voire les étendre ou créer de nouvelles réserves naturelles, c’est également le job des parcs. Là encore, s’ils s’y emploient plus ou moins, leurs territoires en comptent beaucoup plus qu’ailleurs.

Grâce à la loi d’Ornano de 1979 qui interdit la publicité sur leur périmètre, la lutte contre l’affichage publicitaire figure aussi dans leur ADN. Xavier Métay, coordinateur de France nature environnement (FNE) Pays de la Loire, le reconnaît : « Le PNR de Brière et celui du Marais poitevin se sont battus pour le réduire. Le résultat se voit dans le paysage, il n’est plus défiguré par la pub. » Mais il arrive que l’affichage soit toléré, surtout à proximité des villes. C’est que dans un PNR où s’associent communes, département et région, tout est affaire de souplesse, d’interprétations à la mode locale, de nuances. Le syndicat mixte, l’instance de gestion du parc, se compose d’élus représentant toutes les parties prenantes. Chacune ayant ses intérêts et ses priorités, le maintien de la cohésion se fait parfois aux dépens des ambitions des unes et des autres. Mais une vraie dynamique territoriale peut aussi se mettre en place pour les fédérer dans un même élan.

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2.Mettre tout le monde d’accord

Tout dépend également de la charte. Cette feuille de route détermine les objectifs à partir du socle commun imposé par le Code de l’environnement. Chaque territoire privilégie ses propres champs d’action et fixe un axe prioritaire. La charte devant mettre toutes les collectivités impliquées d’accord, l’élaborer prend du temps. Une fois que c’est fait, elle passe devant le Conseil national de la protection de la nature (CNPN). « On examine surtout les mesures concernant l’urbanisme, l’énergie, les paysages et la publicité, ainsi que les engagements sur la biodiversité, déclare Loïc Bidault, qui a été membre de la commission traitant des PNR pendant 12 ans. Le but étant de rendre le développement du territoire compatible avec les enjeux environnementaux, on vérifie qu’il s’implique dans toutes ses composantes, c’est indispensable pour progresser. Cependant, comme le niveau des exigences du CNPN s’est durci, certaines villes renoncent à intégrer le parc ou en sortent au moment de la révision de la charte, d’où sa forme parfois en dentelle, voire avec des trous. » Ainsi, une dizaine de communes ont refusé d’intégrer le PNR du Ballon des Vosges. « Lors de la création du parc, le débat sur la circulation des engins motorisés dans les espaces naturels a été vif, se souvient Olivier Claude, son directeur. La crainte de nouvelles obligations a pu conduire à rester en dehors. En réalité, le parc fait de la sensibilisation, il accompagne les communes, qui sont nombreuses à avoir pris des arrêtés d’interdiction d’y rouler. »

Adopter une charte volontariste, c’est bien, encore faut-il la mettre en œuvre, et tout repose sur la volonté des élus. Le parc peut aussi bien tenir de la coquille vide qu’influer fortement sur le développement de son territoire. « Les PNR, ça équivaut toujours à beaucoup de communication, mais pas forcément à de la protection de l’environnement, analyse Maxime Paquin, chargé de mission biodiversité de FNE. Certains possèdent des aires protégées fortes, d’autres n’ont fait que saisir des opportunités avec l’établissement de zones Natura 2000 [programme européen de préservation de la faune et de la flore]. Il y en a beaucoup dans les parcs, mais à part une étude évaluant les incidences d’un gros projet sur les espèces et les habitats, Natura 2000 n’impose rien. On peut, par exemple, y pratiquer une agriculture intensive, y faire passer une autoroute, y poursuivre l’urbanisation. Le site ne s’investit dans les enjeux de biodiversité que si le PNR le souhaite. » Les pesticides y sont même autorisés comme ailleurs. Il a fallu que FNE saisisse le Conseil d’État afin qu’un changement se profile. En novembre 2021, la plus haute juridiction administrative lui a donné raison, accordant six mois à l’exécutif pour réduire drastiquement, voire prohiber l’usage de produits phytosanitaires dans ces espaces, conformément au Code rural et de la pêche maritime. Aucun gouvernement n’avait jusqu’alors jugé nécessaire de le respecter !

De plus, à peine 14,6 % de la surface agricole des zones Natura 2000 bénéficient de mesures agroenvironnementales, selon un récent rapport conjoint de l’Office français de la biodiversité et du Museum national d’histoire naturelle. Et leur financement porte sur le maintien des prairies permanentes et des haies, quasiment jamais sur la transition du conventionnel vers une agriculture durable. Si les PNR s’investissent plus qu’ailleurs dans ces directives en encourageant la rotation des cultures ou la conservation de haies, voire leur plantation, face à la politique agricole commune qui rémunère avant tout la production intensive, la lutte s’avère inégale.

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3.Empilement des dispositifs de protection

Le label parc naturel régional est un atout touristique.

Du reste, si la Fédération des PNR de France pilote la marque Valeurs parc naturel régional pour promouvoir les produits alimentaires locaux, son cahier des charges ne brille pas par ses critères en matière d’environnement face à celui des parcs nationaux, Esprit parc national (lire l’encadré). « Il s’agit d’un outil d’animation destiné à faire progresser les agriculteurs, précise France Drugmant, chargée de mission agriculture et alimentation à la fédération. Son référentiel a évolué en 2021. Il prend mieux en compte le bien-être animal et les enjeux environnementaux. On sensibilise, on incite au changement, on construit un socle commun d’exigences pour des territoires très différents les uns des autres. Chacun peut l’adapter et aller au-delà. On élabore un référentiel parc par parc. »

Il est vrai que les premiers PNR sont nés dans les années 1960, à l’époque du gaullisme. Pouvait être classé comme tel un site « lorsqu’il présent[ait] un intérêt particulier par la qualité de son patrimoine naturel et culturel, pour la détente, le repos des hommes et le tourisme, et qu’il import[ait] de le protéger et de l’organiser ». Le but ? Créer des structures peu contraignantes dans les zones rurales aux patrimoines naturels remarquables, bien plus acceptables que les parcs nationaux, infiniment trop protecteurs aux yeux des élus locaux et de leurs administrés. Le Code de l’environnement a, depuis, défini leurs missions : ils contribuent à la protection de l’environnement, à l’aménagement, au développement économique et social du territoire, ainsi qu’à l’information du public. Enfin, ils innovent et expérimentent.

On ne peut pas dire que le terme « naturel » soit au cœur du projet. « Les PNR se sont créés en contre-modèle des parcs nationaux, et paradoxalement, le qualificatif “naturel” leur a été associé, alors qu’il ne figure pas dans l’appellation “parc national”, souligne Lionel Laslaz, enseignant-chercheur en géographie et en aménagement à l’université Savoie Mont Blanc. Ce mot prête à confusion, le degré de naturalité étant censé être supérieur dans les parcs nationaux. Ce qui sème aussi le trouble, c’est l’empilement des dispositifs de protection dans un même secteur : il y a les réserves naturelles, les zones Natura 2000, les sites classés, les espaces boisés classés, les espaces naturels sensibles, etc. Le parc naturel régional de Camargue en accumule, par exemple, 17 ; c’est peu lisible pour le grand public. Et cela n’empêche pas les cultures intensives d’occuper un quart de sa superficie. »

Les PNR semblent parfois impuissants à faire évoluer les pratiques. À l’instar du parc du Morvan. Au centre du territoire, 82 % de la surface d’une commune peut être boisée et, pour certaines, avec 85 % de résineux. On parle là-bas de « douglasaies », tant la monoculture intensive de douglas s’y est répandue, trouant les collines en raison de coupes rases sur de vastes étendues ; soit une industrie du bois incompatible avec l’environnement, cause majeure de perte de biodiversité et de banalisation des paysages. « Depuis la création du parc, nous sommes face à cet enrésinement intensif qui détruit la forêt naturelle de feuillus pour la remplacer par des douglas plantés en ligne, reconnaît Sylvain Mathieu, son président. La population nous reproche de ne pas la protéger, mais elle est privée à 85 %. Nous n’avons ni moyens d’action ni pouvoir réglementaire. L’outil parc n’est pas adapté pour la préserver, il faudrait un changement de réglementation sur les coupes à blanc. Nous avons engagé une procédure devant le Conseil d’État à ce sujet. »

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4.Pesticides à gogo

De son côté, le récent PNR du Médoc est situé en plein cœur de huit appellations prestigieuses de vins de Bordeaux, entre Médoc, Haut-Médoc, Saint-Estèphe, Pauillac, Saint-Julien, Listrac-­Médoc, Moulis-en-Médoc et Margaux, que complètent des centaines de petites exploitations moins réputées. Pourtant, la charte du site se garde bien d’aborder la question des traitements en viticulture conventionnelle, bien qu’ils soient incompatibles avec la protection de l’environnement, de la ressource en eau et de la fertilité des sols. S’attaquer à l’emploi massif des pesticides semble tabou. Bref, le parc zappe un enjeu majeur. « Il est vrai que les pratiques viticoles n’apparaissent pas comme une priorité dans notre charte, concède Aurélie Hocheux, directrice du PNR. Nous sommes dans le partage des acquis, nous accompagnons la création de haies, l’enherbement des inter-rangs et les moutons dans les vignes. Nous faisons entrer les exploitations dans une dynamique de changement. » Mais lorsque l’on sillonne les routes du Médoc, cette dernière n’est pas flagrante, excepté dans les châteaux convertis en bio.

À regarder la carte des parcs naturels régionaux, beaucoup sont nés autour de sites emblématiques qui auraient pu vivre du tourisme sans eux, qu’on pense au Vercors, à la Camargue, au Luberon, au Marais poitevin, au mont Ventoux, au golfe du Morbihan, aux volcans d’Auvergne, à la Corse ou à bien d’autres encore. L’apport des PNR consiste à valoriser l’ensemble de leur territoire, à en être un outil d’aménagement et à lui apporter du cash grâce aux financements de la région, du département, de l’État et de l’Europe sur des projets précis. Il leur reste à faire honneur à leur nom en se distinguant par une agriculture durable sans intrants chimiques ni élevages industriels, par une préservation de la ressource aquatique et par une protection exemplaire de la biodiversité.

Histoire de marques • Une valorisation plus ou moins forte

Esprit parc national Cette marque valorise les services offerts sur le territoire des parcs et toute une gamme de produits alimentaires issus d’exploitations travaillant dans le respect de la biodiversité, sans pesticides, et pour l’élevage, avec des animaux qui pâturent. Seuls les vins doivent être certifiés bio, mais les intrants sont interdits au cœur des parcs nationaux et les cahiers des charges, exigeants.

Valeurs parc naturel régional exige, de son côté, une durée minimale de pâturage et un parcours extérieur pour les volailles et les porcs. La marque interdit les désherbants chimiques en viticulture, impose une démarche de réduction de l’usage des produits phytosanitaires. Cependant, seuls les pesticides cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction avérés sont prohibés par le cahier des charges.

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5.Marais poitevin • Un label perdu puis retrouvé

C’est un fait unique en France. Le parc naturel régional (PNR) du Marais poitevin, créé en 1979, a perdu son label en 1996. Motif du retrait : l’assèchement et le labourage de plus de 50 % de ses prairies naturelles humides afin de faire place à une agriculture intensive, alors qu’elles sont le socle de sa biodiversité. Trois ans après, la Cour de justice européenne a d’ailleurs condamné la France pour insuffisance de protection de cette « zone de très haute valeur ornithologique » et diminution de ses espaces humides très préjudiciable à certaines populations d’oiseaux. Menacé de lourdes astreintes financières en l’absence de mesures correctives, l’exécutif reprend alors la main et établit un plan de sauvetage du marais. Il faut stopper l’hémorragie de prairies humides et afficher un objectif de reconquête. Localement, un projet de PNR ressurgit, en évitant ce sujet sensible. Le gouvernement temporise, le temps de confier l’enjeu crucial de la gestion de l’eau et de la biodiversité à un établissement public d’État, qui s’installe en 2011.

Tel un phénix…

Le PNR du Marais poitevin renaît quelques années plus tard, en 2014, après des tentatives infructueuses. « Le territoire est trop complexe et trop conflictuel pour le laisser aux soins des seules collectivités locales, assène Yves Le Quellec, président de France nature environnement Vendée et grand connaisseur de cette zone. Aujourd’hui, l’établissement public d’État y joue un rôle essentiel à l’échelle du marais et de son bassin versant. Il a mis tous les acteurs autour de la table et tente d’harmoniser au mieux les intérêts environnementaux et agricoles. » La tâche est rude, le marais étant le réceptacle des eaux de son immense bassin versant, qui s’est couvert de cultures irriguées aux dépens de l’alimentation hydrique du marais. Devenu l’organisme unique de la gestion collective des prélèvements destinés à l’irrigation, l’établissement répartit annuellement le volume global entre tous les irrigants. L’objectif ? Le réduire, surtout au printemps et en été, en privilégiant le remplissage de réserves en hiver. « Si on peut stocker en période de hautes eaux sans impacter le fonctionnement des nappes et diminuer les prélèvements pour ne plus surexploiter la ressource, c’est bon pour le marais, approuve Yves Le Quellec. Il reste à faire évoluer le type d’agriculture en vigueur sur le bassin versant. »

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Le PNR du marais poitevin

Le PNR du marais poitevin

6.Quand un village se retire

Limitrophe de Senlis, au cœur du parc naturel régional (PNR) Oise-Pays de France, Chamant s’est retiré au moment du renouvellement de la charte. Le maire, Philippe Charrier, évoque deux sujets de discorde. « Le premier, c’est le projet d’implantation d’une aire de grand passage pour les gens du voyage à Senlis, en lisière de notre forêt, sur une zone que le parc avait classée “d’intérêt et de sensibilité paysagère”. J’ai demandé sa protection. Or, le PNR a laissé faire. » Le second motif ? Le site logistique d’Amazon à Senlis. « Il impactait fortement notre village sur le plan visuel, poursuit l’élu. J’ai réclamé une modification des plans des bâtiments […], sans résultat. » La charte du parc est opposable aux documents d’urbanisme, pas aux permis de construire. Quant à l’aire de grand passage, « nous avons [cherché] d’autres lieux. Le bureau a refusé d’attaquer la décision au tribunal administratif », justifie Sylvie Capron, directrice du PNR.

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Conclusion de l’association Crépy environnement et qualité de la vie

On compte aujourd’hui 58 Parcs Naturels Régionaux ce qui est beaucoup mais contrairement aux parc nationaux et réserves naturelles, le PNR n’a pas de pouvoir réglementaire donc tous les acteurs locaux doivent se mettre d’accord bien souvent sur le plus petit dénominateur commun avec le moins de contraintes possible. Beaucoup reste à faire pour une préservation des écosystèmes, des paysages, de la biodiversité de l’habitat comparable à celle des parcs nationaux.

Le PNR ne met pas à l’abri de l’agriculture intensive ni de l’emploi massif d’engrais chimiques et de pesticides.

Toutefois certains PNR mettent l’accent sur une agriculture durable et essayent avec les acteurs locaux de mettre en place une politique de préservation des espaces naturels, de la biodiversité, de l’habitat, de promouvoir les énergies renouvelables.

 

 

Carte du nouveau périmètre du PNR Oise pays de France

Carte du nouveau périmètre du PNR Oise pays de France

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21 juillet 2022 4 21 /07 /juillet /2022 10:26

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Voici l'agenda des animations nature du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France pour le mois d’août 2022 sur votre territoire.

S'émerveiller, apprendre, flâner, prendre le frais… Ce sont autant d'occasions de découvrir ou de redécouvrir les espaces naturels près de chez vous en compagnie d’animateurs.

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Mardi 2 août / MOULIN-SOUS-TOUVENT

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La Vallée de l’Aigle dans les étoiles

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Le Larris de la Vallée de l’Aigle

Vénus ou Saturne... Venez observer les richesses du monde de la nuit, en levant la tête vers la voûte étoilée mais aussi en tendant loreille... les chouettes seront peut-être aussi là ?

Inscription auprès du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France au 03.22.89.63.96 ou reservation@cen-hautsdefrance.org

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Département de l’Oise :  Les animations nature proposées par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France en août 2022

Jeudi 4 août / SACY-LE-GRAND, ROSOY, CINQUEUX, MONCEAUX

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Dragons et papillons d’été

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Les propriétés départementales du Marais de Sacy

Parfois ils s’évitent, parfois ils signorent et parfois ils se dévorent... Venez observer la terrible loi de la nature hostile des marécages inhospitaliers... Pour les petits et grands curieux ! En partenariat avec le Département de l’Oise

Département de l’Oise :  Les animations nature proposées par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France en août 2022

Mardi 23 août / PEROY-LES-GOMBRIES

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Une palette de couleurs à la Pierre Glissoire !

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Le duo d’animateurs du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France sera accompagné dune aquarelliste pour vous donner lenvie de vous exprimer à travers le pinceau... À vos toiles, prêts ? Peignez...

Inscription auprès du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France au 03.22.89.63.96 ou reservation@cen-

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Département de l’Oise :  Les animations nature proposées par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France en août 2022

Mercredi 24 août / SAINT-MAXIMIN

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Les demoiselles de Saint-Maximin

Maison de la Pierre

Après un petit diaporama en salle pour la mise en bouche, Clémence vous accompagnera au sein des carrières pour tenter de capter le signal de ces mammifères volants extraordinaires... Expérience renversante !

En collaboration avec le Parc naturel régional Oise Pays-de-FranceCreil Sud Oise Tourismela Maison de la Pierre et la commune, dans le cadre de “la Nuit de la Chauve-souris”.

Inscription auprès de la Maison de la Pierre du Sud de l’Oise au 03 44 61 18 54.

Département de l’Oise :  Les animations nature proposées par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France en août 2022

Samedi 27 août / PONT-SAINTE-MAXENCE

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Le Mont Calipet la tête en bas !

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Après le traditionnel diaporama de présentation des bébêtes volantes, Clémence vous emmènera aux environs du Mont Calipet pour découvrir les espèces ayant élu refuge ici ! À frissonner en famille, dans la bonne humeur ! Proposée par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France, dans le cadre de la Nuit de la Chauve-souris. En partenariat avec l’association Défense, protection et respect de lenvironnement et les communes de Pont-Sainte-Maxence et de Pontpoint.

Département de l’Oise :  Les animations nature proposées par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France en août 2022

Dimanche 28 août / THIERS-SUR-THEVE

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Les papillons des prairies de la Thève

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Les prairies de la Thève

Armé d’un filet et de ses connaissances, le conservateur bénévole du Conservatoire d'espaces naturels vous emmène sur son terrain de découverte favori ! Les bêtes écaillées vont vous poudrer les yeux... À vivre en famille !

En collaboration avec le Parc naturel régional Oise Pays-de-France.

Inscription auprès du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France au 03.22.89.63.96 ou reservation@cen-hautsdefrance.org

Département de l’Oise :  Les animations nature proposées par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France en août 2022

Le conservatoire des espaces naturels des Hauts de France

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11 juillet 2022 1 11 /07 /juillet /2022 10:18
Communauté de communes du pays de Valois : Détails des travaux sur l’avenue de Senlis à Crépy en Valois
Communauté de communes du pays de Valois : Détails des travaux sur l’avenue de Senlis à Crépy en Valois

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