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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 09:05

 

L’histoire se déroule sur le territoire de la commune de Bonneuil en Valois située à l’est du département de l’Oise, près de la forêt de Retz au nord et la rivière Automne au sud. Cette commune s’étend dans une vallée où coule le ru de Bonneuil, long de 4800 mètres (diminutif de ruisseau). Le paysage vallonné est varié (cultures, forêts).

IMGP1055

                                              Cartographie de la vallée de l'Automne 

Voici un historique succinct avec la localisation géographique du site.

 

L’entreprise SIKA (activités de fabrication de poudres et adjuvants béton depuis mars 2001) décide d’arrêter l’exploitation du site et doit le mettre en vente. Le secteur industriel en question se trouve sur les hauteurs de la commune de Bonneuil en Valois, au nord-est des habitations principales et  au-dessus des carrières souterraines d’extraction de pierres spécifiques pour la construction (la plus importante des 25, est l’ancienne carrière Lefèvre que l’on peut encore visiter et dont une galerie est po lluée). Eléments remarquables de la région à découvrir.

Elle mandate la société Néerlandaise, Tauw Environnement, agence de Rouen, pour effectuer une expertise et déterminer certaines zones susceptibles d’être polluées.

Les sondages et prélèvements de sols se sont déroulés le 11 décembre 2002. Les zones de sondages ont été définies par la société SIKA en concertation avec Tauw Environnement.

 

Le rapport d’expertise comportant  19 pages donne les conclusions suivantes :

 

-    Présence d’hydrocarbures totaux en des teneurs significatives dans des boues localisées au droit du caniveau, dans les sols au droit du fossé, à l’est du bâtiment récupérant les eaux de ruissellement, ainsi qu’au droit de la zone de stockage des fûts de produits usés au sud du bâtiment ;

 

-    Ces sources de pollution se situent principalement dans le premier mètre mais les terrains sous-jacents sont sains grâce à leur nature limoneuse peu perméable ;

 

-    Les teneurs en hydrocarbures totaux analysées dans les sols sont supérieures à la valeur de définition de source sol (VDSS) permettant de définir la présence d’une source de pollution constituée d’un sol mais restent inférieures à la valeur de constat d’impact sur la santé humaine (VCI) permettant de constater l’impact de la pollution sur un sol dans un site industriel ;

 

-    Il est toutefois nécessaire de nettoyer le caniveau. La cuvette de rétention des eaux de lavage devra également être vidée et nettoyée dans le cadre de la fermeture du site et de sa remise en état ;

 

-    Ainsi, le site, pris dans son futur usage industriel, ne présente   aucun risque pour l’homme en l’état actuel des données (au droit des zones investiguées) ;

 

-    Enfin, lors de la réalisation des investigations, certains fûts et autres déchets divers ont été décelés dans la partie est du site.

 

C’est notamment le cas d’un stockage de billes de polystyrène d’un   volume inconnu se situant également en partie sud du site. La société SIKA procède actuellement à son enlèvement et à son stockage en décharge de classe 2.

 

Une réserve est donc à émettre quant à l’éventuelle présence de contaminants sur cette zone.

Le terrain industriel et les bâtiments sont vendus en 2003 à la SARL COTTE industries et à ce moment là, l’histoire s’emballe. 

 

Une photographie de cette entreprise familiale et éponyme :

 

-              Immatriculation le 09.10.1995 ;

-              Société à responsabilité limitée (SARL) ;

-              Effectif moyen  entre 2003 et 2005 de 8 à 10 employés ;

-              Travaux de serrurerie industrielle ;

-              commerce de lubrifiants ;

-              Commerce de produits antigel, teintures, pigments,  colorants,  

         peintures, vernis et encres, solvants ;

-              Commerce de produits chimiques et auxiliaires pour l’industrie

         de peintures, laques et vernis ;

-              Agrément pour le transport par la route de déchets.

 

Le siège social se trouve à Bargny et le site d’exploitation à Bonneuil en Valois. 

 

Les activités industrielles et commerciales de cette entreprise n’ont rien d’extraordinaire sauf qu’elles peuvent entrainer rapidement une pollution si des mesures de protection de l’environnement, définies par les ministères de l’écologie et de l’industrie, ne sont pas réalisées.



IMGP1098

                                                       Plan du site 

Un tournant dans la vie de la SARL COTTE industries avec l’arrivée le 1er avril 2005 du nouveau directeur du site de Bonneuil en Valois, ayant  le rôle de conseiller technique et de responsable de la sécurité en matière de prévention des risques technologiques, professionnels et de transports de matières dangereuses. Ce cadre, pourvu d’une très bonne connaissance des normes et des procédures relatives aux activités de négoces et industrielles polluantes, s’est très vite rendu compte de graves manquements  dans les mesures et procédures de contrôle au niveau de la manipulation des matières toxiques, et d’activités ne correspondant pas à l’objet social initial de l’entreprise.

 

Le directeur du site a donc contacté les services de la préfecture à Beauvais, la DRIRE (direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement), LA DGCCRF (direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), l’URSSAF, la DDE (direction départementale de l’équipement), l’inspection du travail, la Mairie de Bonneuil en Valois et les douanes, pour leur faire part des activités illégales de la société COTTE industries. 

 

En fait cette société reprenait des déchets industriels toxiques ou périmés, dont une partie était transformée ou reconditionnée pour être revendue alors que la totalité de ces produits aurait dû être dirigée vers des sites d’élimination agréés.

 

Les employés jouaient donc aux apprentis alchimistes en mélangeant des peintures, huiles moteurs, solvants et détergents. Ces mixtures se retrouvaient dans les commerces et chez les particuliers. 

 

Un commercial écumait la région, contactait les entreprises désireuses de se débarrasser de matériaux dangereux ou périmés et proposait des tarifs attractifs en dessous des prix du marché pour empocher la mise.

 

Lorsque certaines entreprise, parfois de grands noms, se sont aperçues ou ont été alertées des agissements délictueux de la SARL COTTE industries, elles ont préféré rompre tout contact commercial, sans bruit, de peur d’une publicité négative. 

 

A la suite d’un rapport d’un hydrogéologue qui avait constaté une pollution dans les carrières souterraines, juste à l’aplomb de l’entrepôt de COTTE industries, le service d’inspection des installations classées pour la protection de l’environnement avait, en juin 2004, poursuivi de nouvelles investigations, confirmant une inquiétante pollution des sous-sols précédemment relevées sur le site d’exploitation de Bonneuil en Valois. Les comptes-rendus d’expertises n’ont pas été publiés et dans ces conditions il n’est pas possible de confirmer l’origine de cette pollution.

 

 IMGP1100

                           Emplacement du site industriel par rapport à Bonneuil en Valois

 

Le 22 juillet 2005, à la suite de l’avis de l’inspection des installations classées, le préfet de l’Oise a signé deux arrêtés notifiant une mise en demeure à la SARL COTTE industries et dont voici la teneur : 

  

1)   Considérant :

     

-      Qu’il convient de protéger les intérêts visés à l’article L 511-1 du livre V – titre 1er du code de l’environnement ;

-      Que la société COTTE industries réceptionne, stocke et réexpédie des déchets provenant de sites industriels sur le territoire de la commune de Bonneuil en Valois ;

-      Que les activités de la société COTTE industries consiste en un transit et un stockage de déchets visée par la rubrique 167-C de la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement ;

-      Que la société COTTE industries exploite cette installation de transit et de stockage de déchets sur le territoire de la commune de Bonneuil en Valois sans l’autorisation requise ;

-      Que ces déchets sont dangereux, certains étant toxiques, inflammables ou dangereux pour l’environnement ;

-      Que ces déchets sont stockés de façon incompatible et certains à l’extérieur, à même le sol ;

-      Qu’il existe un risque important de pollution du sol par infiltration depuis les zones de stockage des déchets ;

-      Que l’absence de clôture autour du site et la proximité immédiate de tiers présentent un risque supplémentaire ;

-      Qu’il y a lieu, en conséquence, de faire application des dispositions de l’article L-514-2 du code de l’environnement ; 

 

Le préfet de l’Oise arrête : 

  

-      La société COTTE industries est mise en demeure de régulariser sa situation administrative en déposant, dans un délai de 3 mois, un dossier conforme aux articles 2 et 3 du décret du 21 septembre 1977 pour les activités de transit et de stockage de déchets qu’elle exploite sur le site situé sur la commune de Bonneuil en Valois ;

-      Dans l’attente de la décision relative à la régularisation du site de Bonneuil en Valois, l’ensemble de ses activités est suspendue ;

-      L’ensemble des déchets et des produits présents sur le site devront être évacués dans les plus brefs délais dans des installations dûment autorisées. Les justificatifs de ces éliminations seront transmis à monsieur le préfet de l’Oise ;

-      L’exploitant devra mettre en place une clôture autour de l’ensemble du site dès notification du présent arrêté pour empêcher l’accès des tiers et en particulier des voisins situés à proximité du site ;

-      Compte tenu des risques de pollution du sol et de la nappe, l’exploitant devra remettre à monsieur le préfet de l’Oise, sous 3 mois, un diagnostic initial et une étude simplifiée des risques pour le site de Bonneuil en Valois ;

-      Conformément aux dispositions de l’article L 514.3 du code de l’environnement, la société COTTE industries est tenue, pendant toute la durée de suspension de fonctionnement, d’assurer à son personnel le paiement des salaires, indemnités et rémunérations de toutes natures auxquels il avait droit jusqu’alors.  

      

 

2)   Considérant :

   

-      Qu’il convient de protéger les intérêts visés à l’article L 511-1 du livre V titre 1er du code de l’environnement ;

-      Que la société COTTE industries réceptionne, stocke des déchets provenant de sites industriels sur le territoire de la commune de Bonneuil en Valois, sans l’autorisation requise au titre de la législation sur les installations classées ;

-      Que ces déchets sont dangereux, certains étant toxiques, inflammables ou dangereux pour l’environnement ;

-      Que dans sa demande d’agrément pour le transport par route de déchets, la société COTTE industries s’est engagée à :

 - Ne transporter les déchets que vers des installations de traitement conformes à la loi du 19 juillet 1976 susvisée ;

- Procéder à la reprise et à l’élimination des déchets transportés par ses soins qu’elle aurait abandonnés, déversés ou orientés vers une destination non conforme à la règlementation relative au traitement des déchets ;

-      Que la société COTTE industries n’a pas satisfait à ses engagements puisqu’elle a procédé au stockage sur le site de Bonneuil en Valois de déchets, ce site n’étant pas dûment autorisé comme installation de traitements de déchets ;

-      Que la société COTTE industries exerce l’activité de transport par route, négoce et courtage de déchets sans respect des dispositions de l’article 2 de la loi du 15 juillet 1975 susvisée ;

-      Qu’il y a lieu, en conséquence, de faire application des dispositions de l’article 11 du décret du 30 juillet 1998. 

    

Le préfet de l’Oise arrête :

   

     

La société COTTE industries est mise en demeure, dans un délai de 3 mois, de respecter les engagements contenus dans sa déclaration de transport par route de déchets, à savoir :

-      Ne transporter les déchets que vers des installations de traitement conformes à la loi du 19 juillet 1796 susvisée ;

-      Procéder à la reprise et à l’élimination des déchets transportés par ses soins qui sont situés sur le site de Bonneuil en Valois ;

A cet effet, elle justifiera des filières d’élimination retenues pour tous les déchets qu’elle a pris en charge. 

Le secrétaire général de la préfecture de l’Oise, l’inspecteur des installations classées et le maire de Bonneuil en Valois sont chargés, chacun en ce qui le concerne de l’exécution du présent arrêté.    

       

 A suivre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 12:27

A la suite de notre courrier transmis le 21 juin 2011 au commissaire enquêteur, veuillez trouver ci-dessous un argumentaire complétant les éléments négatifs détaillés par l’association Crépy environnement et qualité de la vie concernant la modification du plan local d’urbanisme de Péroy-les-Gombries et le projet de centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) du bois du roi couplé à la création d’une carrière d’extraction de sable.

ZNIEFF et ZICO de l'Oise

 

 

Le projet du CSDU

 

Ce projet concerne : 

 

-      L’accueil de 300.000 tonnes de déchets industriels, de sables de fonderie, de boues de stations d’épuration et de déchets du BTP ;

-      Le stockage de 150.000 tonnes/an de déchets sur une quinzaine d’années sur la commune de Péroy-les-Gombries ;

-      Des activités industrielles connexes sont projetées en partie sur la commune d’Ormoy-Villers ;

-      Traitement de terres polluées et des sables de fonderie ;

-      Centre de tri de déchets industriels et de BTP ;

-      Compostage de déchets verts et de boues de stations d’épuration ;

-      Unité de traitement des lixiviats. 

 

Mais : 

 

-      Absence totale de dialogue avec les parties prenantes locales ;

-      Le projet n’a fait l’objet d’aucune concertation locale, notamment vis-à-vis du milieu associatif malgré les importants enjeux territoriaux dont la protection de la biodiversité ;

-      Absence de besoins locaux en matière de traitement des déchets ;

-      Le projet ne tient pas compte de plusieurs facteurs primordiaux :

-      L’existence d’un site similaire (Crépy-en-Valois) situé à quelques kms seulement (DIB et ménagers), 120.000 tonnes/an ;

-      L’autorisation récente accordée au site d’Hardivilliers (DIB et inertes) 150.000 tonnes/an ;

-      Le projet d’incinérateur sur la commune de Villers-St-Sépulcre avec 110.000 tonnes/an, plus 20.000 tonnes méthanisées. 

 

Ces évolutions récentes, ajoutées aux sites déjà présents sur tout le département de l’Oise, rendent inutiles l’émergence d’un nouveau site.

 

Par ailleurs, il est à noter les restrictions d’accès au territoire isarien qui ont été inscrites au sein du plan départemental d’élimination des déchets (limitation des importations de déchets à 25% du tonnage global autorisé).



Urbanisme

 

Les activités annexes projetées sont incompatibles avec l’urbanisme d’Ormoy-Villers, démontrant, s’il est nécessaire, les incohérences du dossier et les mensonges sur le caractère d’éco-pôle.

 

Il est à rappeler que la précédente enquête publique avait émis plusieurs réserves au projet à ce jour non levées, à savoir : 

 

-      La justification du site (voire plus haut) ;

-      La préservation du milieu naturel (développée plus bas) ;

-      Destruction de la faune et de la flore, effets irréversibles sur la biodiversité ;

-      Le niveau le plus contraignant en matière de protection (ZICO – Protection des oiseaux). 

 

Certaines espèces  (cf analyse du conservatoire des sites naturels de Picardie) qui peuplent la zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) et la zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO) sont inscrites à l’annexe 1 de la directive « oiseaux ».

 

Le projet se trouve également en bordure de la zone Natura 2000 où est prévue une partie des activités connexes et les chemins d’accès.

 

Ces infrastructures et aménagements projetés, s’ils aboutissaient, entraineraient la destruction pure et simple de la faune et de la flore locale existant, y compris sur la carrière, celle engendrée par le déboisement d’une partie du site.

 

Le projet industriel est incompatible avec les exigences liées à la préservation des milieux naturels tels que Natura 2000, ZNIEFF et ZICO. 

 

En conclusion, au vu de ces éléments négatifs, notre association exprime un avis défavorable pour ces projets de modification du PLU, de mise en place d’une décharge et d’une carrière d’extraction de sable dans le bois du roi. 

 

Cette lettre complémentaire a été signée par :

 

-      Yves Mouny, Président de l’association ;

-      Philippe Marat, Secrétaire de l’association ;

-      Tadeusz Lewandowski, secrétaire-adjoint de l’association.



Espace naturel sensible

 

Pour information : 



La carrière d’extraction de sable et le centre de stockage de déchets ultimes se trouveront à l’intérieur de l’espace sensible naturel (ENS), délimité par un trait rouge sur la carte ci-dessus.

 

Inscription à l’inventaire et statuts de protection du bois du roi : 

Natura 2000 – Zone de protection spéciale (ZPS) : FR2212005 – Site inscrit Oise 29 – ZICO PE 09 – ZNIEFF 1 n° 220013836 – ZNIEFF 2 n° 220005076. Situé au cœur de l’espace naturel sensible (ENS).

 

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 08:52
 
L'association Crépy environnement et qualité de la vie publie avec un peu de retard la lettre d'information de juin 2011 de K20.
 
 
RECEPTION DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT DU SOUS - CASIER 3A
La zone future zone d’exploitation est divisée en 4 sous-casiers. Le sous-casier 3A (situé au Nord-Ouest du site) sera le premier à être exploité. Conformément au planning, sa construction a été finalisée en mai dernier.
Un dossier de recollement rédigé par un tiers a établi la conformité des aménagements réalisés aux prescriptions réglementaires et Préfectorales.
La DREAL a réalisé une visite d’inspection le 31 mai et a autorisé sa mise en exploitation.
Les opérations de stockage de déchets reprendront le 27 juin prochain.
ISDN CREPY 1Sous-casier 3A - Nord ouest
      
      
ISDN CREPY 2
 
 

REAMENAGEMENT DU CASIER 1

 

                La couverture finale imperméable est maintenant finalisée et le

                casier a été revégétalisé.

 

                La mise en place du réseau définitif de captage du biogaz est

                actuellement en cours et sera achevée mi juillet.

 

VALORISATION ELECTRIQUE

 

                La remise en service de la valorisation électrique du biogaz produit                  

                par la fermentation des déchets est prévue au mois d’aout de cette

                année.

 ISDN CREPY 3
 
ISDN CREPY 4
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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 13:25

 

 Logo association Crépy environnement et qualité de la vie

Malgré l’opposition de la majorité de la population et des élus de la communauté des communes de la Basse Automne, de l’annulation par le préfet de l’Oise du premier permis de construire et la décision  du tribunal administratif, le maire de Verberie, par le biais d’un nouveau plan local d’urbanisme (PLU), essaye  de remettre sur pied le projet d’ installation sur sa commune de la centrale combiné gaz de la société Direct Energie.

 

L’association Crépy environnement et qualité de la vie a toujours manifesté son opposition à l’installation de cette centrale et rappelle les points négatifs :

-      Destruction d’un biocorridor d’intérêt régional et disparition au minimum de 30 hectares de terres agricoles à l’époque où il est urgent de préserver les capacités agricoles de la France ;

-      Déclenchement d’une pollution avec des rejets de gaz carbonique, de dioxyde de soufre avec un risque de pluies acides destructibles pour la faune et la flore ;

-      Formation d’une sorte de mini climat, fortement préjudiciable pour les enfants, les personnes âgées et celles ayant déjà des problèmes pulmonaires puisqu’une partie de l’eau utilisée pour la production de l’électricité sera rejetée dans l’atmosphère sous forme de vapeur provoquant un brouillard artificiel avec en plus une quantité d’eau importante prélevée dans l’Oise ;

-      Installation de pollutions sonores et lumineuses par le simple fonctionnement de la centrale et la hauteur des cheminées nécessitant un éclairage permanent ;

-      Création d’un nombre ridicule d’emplois locaux mais en contrepartie un effondrement du marché immobilier et disparition d’un tourisme régional ;

 

 

IMGP1055

Verberie dans l'Oise

 

  

Le conseil scientifique régional du patrimoine naturel de Picardie (CSRPN), les professionnels de santé ont déjà émis un avis défavorable. De nombreuses associations de citoyens s’opposent également  à la construction de cette centrale.

 

Notre association a transmis un courrier avec un avis défavorable,  détaillants les nombreux éléments négatifs, à chaque commissaire  enquêteur chargé de l’enquête publique :

- Sur la construction de la centrale combiné gaz à Verberie ;

- Sur la modification du plan local d'urbanisme de Péroy les Gombries permettant l’ouverture d’une carrière d’extraction de sable couplée à l’installation d’un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) dans le bois du roi entre Ormoy Villers et Péroy les Gombries.

 

Pour ce qui concerne la modification du plan local d’urbanisme de Péroy les Gombries, nous mettrons prochainement en ligne les avis des différentes autorités locales (DREAL – Préfecture de l’Oise – Communauté des communes du Valois). Certains de ces documents entretiennent une ambiguïté.

 

 

 

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 11:09

Le maire de Péroy les Gombries comme le maire de Verberie a de la suite dans les mauvaises idées.

Il a décidé de procéder à une modification du plan local d’urbanisme (PLU) dans le but d’installer à l’intérieur du bois du roi un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) et de recréer une zone d’extraction de sable, appelée curieusement « projet d’aménagement et de développement durable ». Un exemple magnifique de maniement de la langue de bois pour faire croire que cette idée correspond aux normes environnementales actuelles mais qui se trouve en réalité en contradiction avec les prescriptions Natura 2000.

CET Ormoy Villers Cartographie du bois du roi

Une enquête publique est en cours du 11 juin 2011 au 11 juillet 2011 comme toujours sans trop de publicité. Les habitants des cantons de Nanteuil le Haudoin, de Crépy en Valois et de Betz sont invités à se présenter à la mairie de Péroy les Gombries pour exprimer leur opinion. 

L’association Crépy environnement et de la qualité de la vie exprime son désaccord et présente les nombreux points négatifs concernant ces deux projets :

-      L’accès des poids lourds transportant les déchets se fera après l’aménagement d’un chemin forestier en véritable voie de circulation, large de 6 à 8 m, nécessitant l’abattage de nombreux arbres ;

-      Chaque jour, des centaines de camions emprunteront la départementale D136 déjà passablement encombrée à certains moments de la journée. Ils s’ajouteront à la circulation des véhicules légers et des autobus avec des risques potentiels d’accidents. Certains traverseront également  les villes de Crépy en Valois et d’Ormoy Villers. Les pollutions atmosphériques et sonores seront démultipliées ;

-      Le bois, sillonné par de nombreux citadins appréciant la beauté du site, sera gravement défiguré et la coulée verte prévue de longue date, sera amputée de plusieurs kilomètres (5 km au minimum) ;

-      Dans cette décharge, seront entreposés 300 000 tonnes de déchets industriels et de déchets d’activités économiques provenant de la région parisienne (DEA – déchets de la restauration et des magasins d’alimentation), en partie triés et soit disant valorisés par la suite ;

-      Malgré toutes les précautions prises il existera toujours un risque de pollution de la nappe phréatique alimentant plusieurs villes ;

-      La qualité de la vie des habitants résidant à proximité (à 800 m pour certains riverains vivant à Ormoy Villers) sera menacée, le nombre d’emplois induits sera très réduit (8 tout au plus) et le marché immobilier perturbé ;

-      Créer une décharge et une carrière d’extraction de sable à l’intérieur d’un bois, en bordure d’une zone classée Natura 2000, non loin de deux installations identiques à Crépy en valois, n’a aucun sens (distance de 5 km à vol d’oiseau environ).



IMGP1051

Projet  du projet de PLU de Péroy les Gombries publié en janvier 2010

 

Un arrêté préfectoral datant de 1994 avait mis fin à l’exploitation d’une ancienne carrière dans le bois du roi avec obligation de réhabilitation du site. Ce genre d’activité a pour grave défaut de laisser de grandes cicatrices dans le paysage, difficilement réparables. De plus il est impossible de connaître à l’avance et suffisamment le périmètre et la durée de l’exploitation. 

Le bois du roi,  en partie classé Natura 2000, est une forêt privée composée de hêtres, de châtaigniers et de chênes, partiellement ouverte au public. Dans ce site remarquable, aménagé, des sentiers balisés de 3 à 6 kilomètres ont été créés pour les marcheurs. Il ne faut pas qu’il disparaisse pour des raisons bassement mercantiles. 

L’association Valois environnement milite depuis 2006 contre ce projet porté par les municipalités de Péroy les Gombries et d’Ormoy Villers, les sociétés PICHETA et COSSON, associées à une filiale de COLAS, appelée FDBR, d’autant qu’une installation de stockage de déchets non dangereux (ISDN) et une carrière d’exploitation de sable se trouvent déjà à Crépy en Valois, ville distante de 5 kilomètres environ. 

Vous pouvez, pour plus de renseignements, lire nos deux précédents articles sur ce grave problème mettant en cause la qualité de la vie des habitants de la région.

 

 

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 14:27

 Un scénario comprenant une fermeture progressive des centrales nucléaires, remplacées par  les énergies renouvelable, est-il crédible ?

   

Une centaine d’experts ont proposé une réduction importante des gaz à effet de serre avec une fermeture rapide des centrales au fioul et au charbon, couplée à une fermeture progressive des centrales nucléaires existantes, notamment celles atteignant ou ayant dépassé les 30 ans de fonctionnement  et cela pour 2035. Ce scénario prévoit un développement massif des différentes énergies renouvelables et la mise en place d’un programme significatif de constructions neuves de basse consommation. Vers 2050, les énergies renouvelables représenteraient 80% de la production de l’électricité française avec le maintien de la production hydraulique. Le complément serait fournit par les centrales à gaz pour pallier l’intermittence de la production des éoliennes et des panneaux photovoltaïques par exemple. Seulement la consommation d’électricité devra diminuer d’une manière conséquente et une implication financière de tous les acteurs à la hauteur de ce défi sera nécessaire, puisque lors du grenelle de l’environnement, un investissement de 400 milliards d’euros avait été calculé (Que se passera t’il en cas d’arrivée massive de véhicules électriques ?). L’Allemagne est en pointe dans la réhabilitation des logements et  en moyenne, un allemand consomme 32% de moins d’énergie pour sa résidence qu’un français. Paradoxalement, en France, la production d’énergie provoque 6 tonnes d’émission de CO2 par habitant contre 10 tonnes de CO2 en Allemagne.

 cordemais-234013

La centrale thermique EDF (fioul-charbon) de Cordemais (Loire Atlantique)

 

L’électricité d’origine hydraulique a également sa place. Elle représente 12% de la production française et plus de 20% des capacités de production. Les équipements ont une durée de vie appréciable, plus d’un siècle. Les petites centrales hydrauliques sont subventionnées pendant 20 ans mais malheureusement les investisseurs et les industriels ne semblent pas intéressés. Toutefois les pouvoirs publics comptent d’ici 2020 sur 3800 MW  supplémentaires de production d’électricité d’origine hydraulique. Mais il faudra bien prendre en compte les périodes de sécheresse qui risquent de se produire de plus en plus souvent. Une mise en commun des ressources hydrauliques en Europe est recommandée avec une extension des réseaux de transport d’électricité. 

Les énergies renouvelable hors hydraulique représentent actuellement environ 6% de la production d’électricité en France (il est difficile de connaître les chiffres exacts) mais il n’est pas possible de recouvrir toute la France d’innombrables panneaux solaires, ni de planter des dizaines de milliers de mâts d’éoliennes. Toutefois, le gouvernement français a présenté en juillet 2010 un plan prévoyant, à l’horizon 2020, 23% d’énergie d’origine renouvelable avec l’objectif de passer de 16 millions de tonnes équivalent pétrole par an aujourd’hui à 36 millions de tonnes d’énergie verte.  Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, d’autant de notre pays a pris du retard dans ses prévisions, loin du Grenelle de l’Environnement.

 

 Certains experts pensent qu’un délai de transition minimum de 30 ans sera nécessaire pour pallier à la suppression des centrales thermiques polluantes et nucléaires sans aucun risque de rupture de charge d’alimentation électrique, d’autres, plus pessimistes, tablent sur une durée d’un siècle. Henri Proglio, président d’EDF, refuse d’écouter les appels à la fermeture des centrales et promet d’investir 2 milliards d’euro chaque année dans la modernisation des centrales nucléaires et 40 milliards pour l’extension de leur durée de fonctionnement (sans parler de leur démantèlement),  d’autant que l’Allemagne a décidé de fermer provisoirement  en mars 2011 sept réacteurs  nucléaires les plus âgés et que ce pays est obligé d’importer de l’électricité de France (Par malchance pour l’Allemagne la production des éoliennes a fortement chuté, faute de vent), mais les opposants pensent qu’il serait préférable de financer les énergies renouvelables.  Depuis l’Allemagne a décidé d’arrêter au fur et à mesure les centrales nucléaires atteintes par la limite d’âge.

  

La France maintient sa politique sur le nucléaire et veut garder son savoir-faire en la matière. EDF ne met pas tous ses œufs dans le même panier puisqu’une opération de radiation de la bourse de sa filiale EDF énergies nouvelles est en cours. Total a lancé une OPA amicale sur SUNPOWER, fabricant américain de panneaux solaires. AREVA affirme que les déchets radioactifs sont recyclables à hauteur de 96%  et que des recherches sont en cours pour diminuer encore ce pourcentage mais pour l’instant il reste 4% de trop.

 

usine maremotrice de la rance

 Centrale marémotrice de la Rance 

 

Les français accepteront-ils une augmentation des tarifs de l’électricité puisqu’il semble que les prix de l’électricité vont augmenter dans un premier temps avec l’abandon du nucléaire. Selon la commission de régulation de l’énergie (CRE), le coût de revient du nucléaire se situe vers 31 euros le mégawatheure, celui de l’éolien terrestre à 70 euros et le coût du photovoltaïque est encore plus élevé (Le prix du démantèlement des centrales nucléaires n’est pas incorporé dans ce calcul). Aujourd’hui, malgré des augmentations récentes, les tarifs de l’électricité en France sont plus bas que la  majorité des pays européens. Mais selon certaines rumeurs, EDF réclamerait une augmentation de 30% sur 5 ans des tarifs de l’électricité  pour financer les démantèlements futurs des centrales nucléaires et répercuter également le surcoût du soutien au photovoltaïque par le biais de la taxe de contribution au service public de l’électricité. A force d’augmentations successives, l’avantage du nucléaire au niveau du prix finira par disparaître.

 

Il ne faut pas oublier l’impact sur l’emploi de la fermeture des centrales  nucléaires puisque environ 275 000 emplois dépendent directement ou indirectement  de la filière nucléaire civile. Tous ces emplois ne disparaitraient pas aussitôt, le démantèlement  très difficile des centrales nucléaires, la gestion des centres de stockage des déchets radioactifs occuperaient des milliers d’ingénieurs et techniciens pendant des dizaines d’années (Les techniques de démantèlement des centrales nucléaires ne sont pas totalement maitrisées actuellement et l’impact financier futur n’est pas connu). Des experts de la sphère écologique espèrent la création de 200 000 emplois pour la réhabilitation énergétiques des bâtiments, la production des énergies renouvelables et la maintenance des matériels et cela dans un délai de 20 ans (les estimations sont peut être un peu trop optimistes). Une filière de recyclage devra être créée pour les éoliennes et les panneaux photovoltaïques en fin de vie.

 

Des entreprises françaises se sont positionnées sur la haute puissance garantissant le transport de l’électricité sur de longues distances et les réseaux intelligents nécessaires pour améliorer l’efficacité énergétique et optimiser la production des énergies renouvelables et alternatives.

 

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L’indépendance énergétique de la France (taux à hauteur de 50%) serait également au centre du débat si l’arrêt des centrales nucléaires était trop brutal et que les énergies renouvelables ne puissent compenser cette rupture de production d’électricité, obligeant un apport plus ou moins important d’électricité à partir de centrales à gaz (Le développement de gaz non conventionnels en France n’est pas envisageable actuellement). Toutefois le taux d’indépendance énergétique de notre pays est surestimé puisque l’uranium, élément essentiel au fonctionnement des centrales nucléaires vient de l’étranger. Pour mémoire, le parc nucléaire a fait passer son taux d’indépendance énergétique à 50% mais la France importe de l’étranger 98,8% du pétrole et 98% du gaz.

 

 

L’indépendance énergétique de la France ne sera effective que lorsque les carburants, les matériaux seront produits en France et les matériels également construits en France.

 

    

Dans les années 1970 et 1980 avec la grave crise sidérurgique en France, des études avaient été réalisées par des experts locaux, portant sur les énergies renouvelables et la revitalisation des bassins régionaux touchés. Des possibilités importantes de développement des énergies alternatives avaient été décelées notamment en Lorraine avec une des plus grandes forêts européennes située dans les Vosges, mais les pouvoirs publics n’avaient trouvé d’autres solutions que l’implantation d’usines de constructions automobiles. Une occasion manquée.

 

Après l’accident de Fukushima au Japon, le coût de la construction des futures centrales nucléaires sera plus élevé car les normes de sécurité deviendront encore plus draconiennes et il faudra se poser des questions au sujet des centrales se trouvant dans des pays n’ayant pas les moyens financiers et les compétences indispensables pour le contrôle, la sureté, la sécurité et la surveillance de l’atome civil (440 centrales par le monde).

L’Italie, l’Allemagne et la Suisse ont renoncé et décidé une sortie progressive de  l’énergie nucléaire avec des conséquences financières différentes selon les pays.

 

 

Les éléments du débat sont identifiés. Les  politiques, les scientifiques, les associations, les industriels, les citoyens, doivent prendre part au débat et les décideurs ne doivent pas décider sous le coup de l’émotion.  Il faut bien savoir que toutes les énergies comportent un risque : L’hydraulique transforme le paysage, l’éolien agresse le visuel, la biomasse mal maîtrisée détruira la forêt, le photovoltaïque consomme de l’espace, le nucléaire peut apporter une contamination radioactive qui détruira toute vie aux alentours et les énergies fossiles une pollution de l’atmosphère. Un équilibre devra être trouvé car les français ne sont pas prêts pour le rationnement drastique de l’énergie mais sont conscients des efforts à fournir pour réduire la consommation de l’énergie.

 

 

 

 

 

 

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 12:39

 

Quels sont les recherches et les projets en cours pour remplacer à terme les carburants fossiles  ou les décarburer ?

 

L’ITER :La machinerie au nom de « tokamak » contient un mélange de de deutérium et de tritium, deux isotopes d’hydrogène, maintenus dans le vide par des champs magnétiques puissants. Ce mélange est chauffé à une température de 150 millions de degrés pour atteindre les conditions prévalant à l’intérieur du soleil. A cette température les atomes d’hydrogène fusionnent pour se transformer en éléments plus lourds d’hélium produisant ainsi une énorme énergie. Le problème se trouve dans le maintien de ce plasma à cette haute température et la continuité du confinement. Ce qui n’est pas gagné pour l’instant et ce système n’est pas sans risque.

Ce gigantesque laboratoire sera construit près du centre CEA de Cadarache à St Paul lez Durance (Région Provence-Alpes-Côte d’Azur). Les travaux de préparation ont débuté en janvier 2007. Un accord international a été signé par la Chine, l’Union Européenne, les Etats-Unis, la Russie, l’Inde, la Corée du Sud et le Japon. Le coût actuel est estimé à 10 milliards d’euros pour la construction d’une durée de 10 ans et les 20 ans de phase opérationnelle avant démantèlement (Attention aux débordements dans ces énormes projets). Certains scientifiques pensent que le projet n’est pas raisonnable et que le financement prévu serait plus efficace dans d’autres recherches.

ITER - plan

 Site d'ITER

 



L’éolien :Le vent est un élément naturel et les éoliennes peuvent être des auxiliaires importants de production d’électricité. Des parcs d’éoliennes se dressent dans les régions venteuses de notre pays (Picardie par exemple) mais elles ne sont activent qu’entre 25 à 30% du temps et  de nombreux habitants s’opposent avec raisons à la construction de tels appareils au motif qu’ils sont bruyants et qu’ils défigurent les paysages lorsque leurs implantations sont prévues près de lieux de résidence ou de villégiature. Une nouvelle directive française imposera désormais un plancher de 5 mâts pour les projets de fermes éoliennes.

 Des sociétés françaises  fabriquent de petites et silencieuses éoliennes domestiques efficaces par vent faible, d’un diamètre qui varie de 40 cm à 2 m. De mini installations d’une capacité de1,5 kw sont déjà proposées aux  particuliers. Toutefois il restera le problème de la revente du surplus d’électricité à EDF. L’installation de fermes éoliennes offshore est déjà programmée au large de Dieppe et du Tréport.

Actuellement  3500 éoliennes sont implantées en France, fournissant 2% de l’énergie électrique. Le gouvernement doit lancer fin mai ou début juin 2011 un appel d’offres pour l’installation de 600 éoliennes au large des côtes françaises. Des consortiums français se sont formés, composés de fabricants de turbines, d’électriciens et de spécialistes du génie civil, pour répondre à cet appel d’offres et par la suite créer une filière industrielle française pour l’éolien en mer, faisant défaut pour l’instant. Actuellement les acteurs français de l’éolien ont plutôt privilégié l’installation

 

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Champ terrestre d'éoliennes 

 

Les panneaux photovoltaïques sont également une solution pour les industriels et les particuliers à condition que l’installation soit correctement effectuée par de vrais professionnels avec un véritable contrat de maintenance et ne soit pas une opération purement spéculative (Malheureusement la plupart des panneaux photovoltaïques sont fabriqués en Chine avec des qualités inégales). Les particuliers sont souvent sollicités par des plateformes téléphoniques car certaines sociétés ont l’obligation, faite par les pouvoirs publics, d’inciter les français à des réductions de consommation d’énergie. Ils ne doivent pas céder aux sirènes de l’électricité pas chère et être conscients que plusieurs paramètres conditionnent la rentabilité de l’investissement : l’emplacement de l’habitation, l’ensoleillement moyen de la région, le prix de revient de l’installation réalisée par un spécialiste reconnu, son entretien et la durée de son amortissement. Actuellement des recherches sont effectuées pour améliorer le taux de conversion. Les modules solaires polycristallins possèdent le meilleur rendement au m2 mais le prix est plus élevé. EDF doit également racheter le supplément d’électricité.

 

Suivant certaines informations récentes, une société israélienne a développé un nouveau système, combinant une double parabole qui concentre le flux solaire sur un capteur hybride photovoltaïque et produit ainsi de l’électricité et de la chaleur. Cette innovation présenterait, selon les dirigeants de l’entreprise, un taux de conversion exceptionnel de 75%.

 

Les coûts de production de cette énergie solaire se rapprocheraient des coûts actuels du marché de l’énergie fossile.



petite éolienne

 

 

 

L’énergie issue de la biomassequi est aujourd’hui la première énergie renouvelable en France. Le terme de biomasse regroupe les matières organiques d’origine végétale, animale, fongique (bois) ou après méthanisation (ex : gaz provenant des décharges contrôlée) ou après transformations chimiques pour les biocarburants. Cette filière est intéressante dans la mesure où elle n’entre pas en compétition avec l’alimentation humaine. Des produits de ce type sont déjà inclus dans les carburants à hauteur de 6% et remplacent le plomb dans les carburants.

  

 

La pile à combustible.Celle-ci emploie le plus souvent l’hydrogène et de l’oxygène dans un principe qui est l’inverse de l’électrolyse. Le procédé produit de l’électricité, de la chaleur et de l’eau sans dégagement de C02. La difficulté réside dans le fait que l’hydrogène ne se trouve pas à l’état pur sur la terre mais est associée à de l’oxygène, au soufre ou au carbone. La production d’hydrogène nécessite soit de consommer des combustibles fossiles, soit d’utiliser des quantités importantes d’énergie pour réaliser la décomposition de l’eau. La pile à combustible utilise du platine, élément coûteux. Des recherches sont en cours pour le remplacer.  Actuellement   les différentes séquences de synthèse de l’hydrogène, stockage, transport, vaporisation du gaz  et les réactions électrochimiques de la pile entrainent un rendement énergétique globalement faible. Toutefois une start-up française propose de conditionner l’hydrogène sous forme d’une galette solide pouvant contenir 500 litres de gaz d’hydrogène. Cette procédure sera plus sûre et moins chère que l’hydrogène liquéfié. L’utilisation la plus connue de la pile est celle de carburant pour les véhicules. Les voitures sont soit des prototypes, soit construites en très petit nombre. Cette voie de recherche sera longue et incertaine.

 

IMGP1289Eoliennes offshore

 

Le système de captage du CO2. Un véritable défi financier et technique pour capter et stocker géologiquement le CO2 à la source d’émission. Après séparation du gaz, de la vapeur d’eau et de l’azote etc, le CO2 serait réinjecté dans le sous-sol imperméable. Les fumées à traiter sont envoyées vers un absorbeur et mélangées à un solvant qui capte le gaz. Prés de 90% du CO2 reste prisonnier du solvant qui est dirigé vers un régénérateur. Le mélange est chauffé à 120° pour isoler le CO2 qui est transporté par la suite vers son lieu de stockage. Ce procédé fonctionnera avec une quantité minime d’énergie. Ainsi les centrales thermiques pourraient fonctionner avec des rejets de CO2 réduits, correspondant à 10% des rejets actuels. Le maintien du gaz carbonique dans les cavités souterraines choisies est un impératif incontournable et reste pour l’instant une véritable interrogation.

 

 

Les eaux usées.Lors de leur évacuation les eaux usées ont une température moyenne comprise entre 10° et 20°. Un échangeur thermique récupère les calories dans les canalisations et les transfère aux immeubles par le biais d’une pompe à chaleur qui concentre les calories et porte le fluide caloporteur à 60°. Le système est réversible lorsque la température des eaux usées est inférieure à celle des bâtiments. La ville de Paris a mis en place ce procédé pour un groupe scolaire dans le 12ème. Cette chaleur est injectée dans le réseau de chauffage traditionnel de l’école.



D’autres sources ou procédés de production d’énergie plus confidentiels comme  les systèmes d’hydroliennes et houlomoteurs sont à l’étude. Des entreprises françaises, par exemple  en Loire Atlantique, en Vendée, sont en voie de développer une offre commerciale concernant des ensembles mécaniques, des structures métalliques, une logistique spécifique et un service après vente avec des moyens innovant d’intervention

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 08:22

En dehors des polémiques concernant la pertinence ou non de la politique énergétique de la France depuis 50 ans, l’association Crépy environnement et qualité de la vie est solidaire du peuple japonais dans ces moments difficiles qui suivent cette catastrophe, la pire  depuis 1945. 

  

Les membres du bureau directeur de l’association Crépy environnement et qualité de la vie n’ont pas la prétention de devenir des spécialistes de la production d’énergie d’origine nucléaire et des dangers propres à la fission nucléaire civile sans toutefois nier que le nucléaire civil est une activité dangereuse. Les médias ont abondamment commenté les avantages et les inconvénients majeurs de cette production d’électricité.

     

 

Centrales nucléaires en France

  Les centrales nucléaires et les centres d'enfouissement

 

 

Plantons le décor en France. Notre pays possède 58 réacteurs répartis dans 19 centrales nucléaires qui produisent 76,5% de la consommation électrique française mais 17% de la consommation totale de l’énergie. De plus 1100 sites, renfermant des déchets radioactifs, sont répertoriés. IL ne faut pas oublier l’usine de la Hague qui retraite les combustibles usagés de la France et de 27 autres pays nucléarisés.  La première centrale graphique-gaz a été mise en service en 1956 avec un arrêt d’exploitation définitif en 1968. L’autorité de sécurité nucléaire (ASN) doit donner en avril 2011 son accord ou non pour la prolongation d’activité de 10 ans au-delà des 30 ans prévus initialement pour la plus vieille des centrales, Fessenheim en Alsace, très contestée par les écologistes. A la suite des évènements survenus au Japon, cette décision sera-t-elle reportée ? 

 

Quelles sont les centrales nucléaires en fonctionnement les plus proches de l’Oise et leur date de mise en service :

-      Nogent (1987), au bord de la Seine ;

-      Chooz (1996), dans les Ardennes ;

-      Penly (1990) – Paluel (1984), en Normandie ;

-      Gravelines (1980), dans le Nord

-      St Laurent (1981) – Dampierre (1980), sur les bords de la Loire.

 

 

Une catastrophe de niveau 7 contaminerait une partie significative du territoire français et certaines régions des pays voisins avec des conséquences sanitaires graves pour la population humaine. Cette hypothèse est peu probable mais ne peut être écartée (voir l’alerte sur le centrale du Blayais en Gironde).

 

 

Le reste de la production d’électricité se répartie entre les centrales hydroélectriques, la marémotrice de La Rance qui utilise la force de la marée en Bretagne, les usines thermiques (Fioul-gaz, charbon), les éoliennes, l’énergie photovoltaïque et la biomasse.

centrale nucléaire de Nogent1

 Centrale nucléaire de Nogent

 

La première solution est la réduction de la consommation d’énergie. Le gisement est très important.

 

 Au niveau des bâtiments, l’isolation thermique des murs, de la toiture et des fenêtres est primordiale avant de se préoccuper du système de chauffage (électricité – gaz – bois) et dont voici deux exemples qui n’ont pas été traités dans nos articles précédents  « dépenser aujourd’hui pour économiser demain ». 

 

La géothermie, avec trois types de procédés :

 

-      La géothermie peu profonde à basse température : Le plus souvent on utilise de l’eau mélangée à du glycol pour le transfert de la chaleur. En dessous de 4,50 m, la température moyenne du sol est de 12°. La profondeur du forage se fait entre 30 et 180m. Dans la géothermie de l’eau, il peut y avoir pompage de l’eau, transfert de la chaleur, sans réinjection ou pompage et réinjection de l’eau ;

 

-      La géothermie profonde à haute température réside dans des forages plus profonds et un échangeur de température à contre courant sans fluide caloporteur ;

 

-      La géothermie très profonde à très haute température : Cette géothermie exploite des sources hydrothermales à très haute températures ou utilise de l’eau à très forte pression injectée dans la roche située à une profondeur très importante. Ce procédé est souvent utilisé pour la production d’électricité.

 

Cette énergie n’est pas polluante et a un rendement constant. Elle est le plus souvent employée pour le chauffage. 

 

Le chauffage urbain : C’est surtout un chauffage au niveau d’une ville par un système de distribution de l’énergie véhiculée par la vapeur d’eau dans un réseau de conduites alimenté par des chaudières. Cette énergie est également produite par des centres d’incinération d’ordures ménagères. Le plus souvent les chaudières sont remplacées par des échangeurs de chaleur qui transfèrent la chaleur (110° ou plus) du circuit primaire vers le circuit secondaire pour chauffer les radiateurs des immeubles (Voir la ville de Paris). 

 

Les ampoules d’éclairage à basse consommation doivent être privilégiées, plus chères mais dont la durée de vie est beaucoup plus importante. Un système de recyclage de ces ampoules a été mis en place mais malheureusement ces ampoules contiennent du mercure.

 

Le durcissement des normes d’efficacité dans les secteurs de l’électroménager, de l’électronique et du chauffage doit être sérieusement envisagé.

 

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 Panneaux photovoltaïques 

 

Le transport routier et la circulation automobile sont des points d’économie essentiels. Le trafic de marchandises intra-urbain est très polluant (50% du gazole est consommé en ville avec 35% du CO2 émis).

 

 

Depuis 2004, les grandes agglomérations ont l’obligation d’insérer un volet marchandises dans leur plan de déplacement urbain (PDU). La circulation des poids lourds, plaie de notre société, et autres engins polluants, dans les centres villes est de plus en plus règlementée. Des horaires précis pour les mouvements des véhicules sont strictement définis (tôt le matin ou en soirée). Avec des plateformes logistiques proches, les véhicules tout électriques, à rayon d’action limité, feraient merveille. Des constructeurs automobiles fabriquent des  voitures dites hybrides utilisant en vitesse réduite un moteur électrique puis un moteur thermique. L’Europe et la France continuent de réglementer et d’exiger des normes de plus en plus draconiennes pour limiter la pollution des véhicules, obligeant les constructeurs à améliorer sans cesse le rendement énergétique des moteurs thermiques. Certaines villes, à l’instar de La Rochelle, interdisent l’entrée aux véhicules encombrants et polluants.

 

 

Les pouvoirs publics doivent inciter les acteurs économiques à privilégier les circuits courts, les produits régionaux et de saison pour éviter au maximum les transports sur de grandes distances. 

 

En revenant sur les véhicules électriques, le choix est pertinent que pour les trajets de ville (problème d’autonomie). Il est aussi important que l’électricité nécessaire soit produite avec des énergies renouvelables, que le réseau électrique puisse supporter les charges simultanées et que les bornes  de recharge soient suffisantes et fiables. Avec des centrales thermiques au fioul, au gaz, au charbon et des véhicules polluant, c’est la double peine. Si la prolifération des véhicules électriques devient une réalité, les élus, très imaginatifs pour créer de nouvelles taxes, inventeront un impôt supplémentaire pour pallier à la baisse de rendement de la TIPP.



Canal Seine Nord

 Le canal Seine nord (Source les échos)

 

Le transport fluvial en France, ignoré pendant des décennies reprend des couleurs, porté par des considérations écologiques, économiques et logistiques. Le trafic fluvial s’élève aujourd’hui à 7,5 milliards de tonnes par kilomètre et devrait plus que doubler d’ici à 2020  entre 16 et 17 milliards de tonnes selon Voies navigables de France. Le transport fluvial est limité à des petits trajets (nord, Rhin) et reste confiné à des bassins fermés (Seine, Rhône). Il est lent et les périodes de crues et d’étiage freinent son développement. Les infrastructures, souvent vétustes, sont hétérogènes en gabarit, tirants d’eau et les ruptures de charges sont importantes par rapport au transport routier.

 

 

Un projet important dans notre région : la réalisation du chainon manquant des 106 kilomètres du canal  Seine Nord Europe qui reliera vers 2015-2016 les 600 kilomètres du bassin de la Seine aux 20 000 kilomètres de canaux et fleuves de l’Europe du Nord. Des travaux doivent être engagés sur l’Oise pour permettent le passage de péniches de 4000 tonnes. Toutefois des problèmes de pollution se poseront en aval lors du creusement et du drainage du fleuve ainsi que des nuisances sonores lors de la traversée des villes. Le projet suivant sera peut être le canal Saône-Moselle. 

 

De plus en plus de villes privilégient les transports en commun (Lille, Bordeaux, Paris etc.) avec la construction de lignes de métros, de tramways, de bus. La SNCF a également une chance à saisir, et en concertation avec les régions, doit présenter une offre de qualité aux divers clients. La part du marché du fret de la SNCF s’établit qu’à 10% par rapport à la route et les déficits s’accumulent. Il faut investir dans les plateformes portuaires, sur les autoroutes ferroviaires, tel le projet Lyon-Turin, les TGV fret, résoudre les problèmes de compétitivité avec l’arrivée des opérateurs privés et réfléchir sur le sujet des opérateurs ferroviaires de proximité.  

 

L’industrie, les commerces, les sociétés de services, les administrations  doivent  mettre en place un programme d’économies d’énergie, si ce n’est déjà fait. Le recyclage des vieux papiers, des cartons, du verre, des métaux, des appareils électroménagers, hi fi et autres participent à la diminution de la consommation de l’énergie et de la préservation de l’environnement (les sociétés les plus polluantes sont en première ligne). Il faut améliorer le fonctionnement des différentes filières de recyclage et inciter les français au tri sélectif.link 

 

D’autres sources de réduction de consommation d’énergie sont également possibles.

A suivre. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 13:03

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La SNCF « roule mal ». Ces relations avec réseau ferré de France  se sont fortement dégradées pour des raisons financières liées au relèvement des péages réclamés par RFF, d’un manque d’investissement dont l’état est en partie responsable et de la vétusté de certaines lignes de chemin de fer. (Le manque de personnels opérationnels et la mauvaise gestion des effectifs n’arrangent pas la situation). L’exploitant national du réseau ferroviaire pointe du doigt la responsabilité de RFF, société qui a repris l’endettement de la SNCF et essaye ainsi de se dédouaner des retards continuels des trains et des incidents fréquents suite au vieillissement du matériel qui entrainent le mécontentement et les critiques des voyageurs.

C’est le serpent qui se mord la queue puisque réseau ferré de France est quantitativement une petite société qui emploie du personnel prêté par la SNCF pour l’entretien des infrastructures.

Quelles solutions. La privatisation n’est pas un projet crédible. Il suffit de voir l’état des chemins de fer britanniques pour en être convaincu. Seule la rentabilité primera au détriment de la qualité du service, de la sécurité des clients et n’apportera aucun remède aux disfonctionnements actuels.

 

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Locomitives des années 1970

  

Une nouvelle solution  prend forme.  A la suite d’une loi leur donnant une compétence ferroviaire et une implication toujours plus importante, les régions participent depuis quelques années à l’offre de transports publics. Depuis celles-ci investissent dans de nouveaux matériels et de nombreux voyageurs sont transportés par les TER et transilien (environ 9 millions de personnes par jour) confiés à la SNCF. Leur intervention change le paysage ferroviaire très complexe. Les régions organisent la gestion des TER, contactent les industriels, achètent le matériel et confient l’exploitation des trains à la SNCF qui en est propriétaire mais l’accès au réseau est de la compétence de RFF. Pour information la SNCF a commandé à ALSTOM plus d’une centaine d’un nouveau type d’autorail qui devrait être mis en service à partir de 2013 : Le Régiolis. 

Les adeptes de la privatisation clament que l’Union Européenne impose la libéralisation du transport public. Si dans le cadre européen la mise en concurrence des transporteurs ferroviaires est possible, les collectivités, telles que les régions, peuvent attribuer directement l’exploitation à la SNCF avec la garantie de l’unité du réseau.

 

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 Train de la gamme Coradia prévu pour le Régiolis

 

 

Un rapport du sénateur Francis Grignon met les pieds dans le plat. En effet se pose la question du transfert du matériel  de la SNCF aux régions qui ont déjà financé  55% du parc roulant. Celles-ci verseront une compensation financière à l’entreprise publique. Les employés de la SNCF, si la concurrence est réellement établie entre les opérateurs ferroviaires et en cas de perte d’un contrat régional de la part de leur entreprise, se verront proposer un contrat sur la base du volontariat par le nouvel opérateur mais garderont leur régime spécial de retraite et la garantie de l’emploi.

 

 Quelque soit leur statut (employés SNCF ou non), la durée du travail sera négociée et pourrait changer. Un casus belli pour les syndicats très attachés au décret de 1940 règlementant l’organisation du travail à la SNCF. A suivre. 

 

A la suite de cette réflexion sur la qualité du transport ferroviaire, il est à noter que la ligne « Paris-Crépy-Laon » pose toujours de sérieux problèmes aux voyageurs avec des retards à répétitions, des trains supprimés, des matériels trop anciens, une information insuffisante. La liste des dysfonctionnements est considérable.

 

Les membres de l’ADU-FNAUT militent depuis longtemps pour l’amélioration de cette ligne ferroviaire et demande que les régions Picardie, Ile de France, la SNCF et RFF amorcent un dialogue constructif.

 

Vous pouvez  vous connecter sur le blog de cette association : adu.paris-laon.over-blog.com et obtenir plus de renseignements.

 

 

 

 

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 12:38
Le jeudi 24.03.2011, pour la deuxième fois, 4 membres du bureau directeur de l’association Crépy environnement et qualité de la vie ont été reçus par monsieur le maire, accompagné de monsieur LASNIER, directeur de cabinet.
Variante sud crépy La déviation sud de Crépy en Valois
Les premières questions concernaient la circulation automobile et les poids lourds dans notre ville.
De nombreux camions traversent Crépy en Valois par l’avenue de Senlis, le boulevard Victor Hugo vers la Zone industrielle apportant de nombreuses nuisances aux habitants.
Le maire nous a répondu qu’il était conscient de ce problème mais il ne peut interdire le passage des poids lourds sur les voies précitées. La liberté de déplacement est une loi fondamentale et  la zone industrielle doit être alimentée pour fonctionner (l’avenue de Senlis prolonge la départementale). Il n’est pas possible de détourner la circulation comme c’est exceptionnellement le cas actuellement jusqu’au mois de novembre 2011. Le problème ne sera totalement résolu qu’après la réalisation de la déviation sud programmée dans un délai de 20 ans (simple estimation). Le conseil général a débloqué une somme de 300 000 euros pour l’étude de la faisabilité de ce projet. Toutefois le tracé n’est pas définitif puisque la voie de circulation traversera certainement des zones classées et que les communes de Duvy et de Rouville demandent des modifications.
Les travaux Bd Victor Hugo

Dans son éditorial du mois de mars monsieur Arnaud FOUBERT a écrit « qu’il allait s’attaqué très fermement au flot presqu’ininterrompu de véhicules en réaménageant totalement le boulevard Victor Hugo pour y permettre enfin l’installation d’activités de loisirs et la construction d’habitations nouvelles ».

Nous avons demandé des précisions sur ce réaménagement. Voici la réponse du maire :

  Avec la construction du cinéma, le boulevard sera transformé pour faciliter la cohabitation entre les piétons, les cyclistes, les automobiles et les poids lourds en ralentissant la circulation des camions et des voitures.
rue de la petite vitesse

Un trottoir large de 3 m, une piste cyclable indépendante et sécurisée seront installés avec une emprise sur le parking SNCF. Des places de parking seront délimitées entre les arbres qui ne seront pas touchés.

Un rond point sera construit au niveau de la rue de la petite vitesse.

Un passage piétonnier est prévu de l’emplacement du cinéma vers le supermarché.

Rue St Lazare, une entrée et une sortie différenciées du parking d’Intermarché devront être réalisées, sans que les voitures ne coupent la circulation. Boulevard Victor Hugo, il y aura une entrée et une sortie à 2 voies. Rue de la petite vitesse, les entrées du parking seront limitées.

L’ensemble routier du Pont St Ladre sera réaménagé avec l’installation d’un sens giratoire.

Crépy - Rue St LazareLa mairie avait envisagé une étude pour transformer le centre ville en zone piétonnière mais les commerçants s’y opposent, dommage car l’installation d’une zone piétonnière importante dans certaines villes a été un élément moteur pour dynamiser le commerce.

Le parking du centre nautique sera agrandi. Les travaux  pour la mise en circulation de la rue des érables ont pris 3 mois de retard mais la jonction est maintenant réalisée avec la rue Couperin et l’avenue Henri Laroche. La réfection de la  rue de la sablonnière, longeant le collège Jean de Lafontaine, est planifiée en 2012.

Rue des Brayes Pour finir, il a été question des nombreux véhicules stationnant en totalité sur les trottoirs et entravant les déplacements des piétons. Le maire n’est pas favorable à des opérations coup de poing pour verbaliser les automobilistes en infraction. La police municipale devra intervenir au coup par coup.

 

 Notre association suggère dans cet article que les services techniques de la mairie devraient  matérialiser les places de parking, à cheval sur les trottoirs et sur les voies de circulation, ainsi ce serait un moindre mal.

L’offre médicale : Il n’y aura pas de grand hôpital à Crépy en Valois. Les hôpitaux de Creil et de Senlis ont fusionné administrativement. Peut être le premier signe avant coureur de la fermeture de celui de Senlis.

Actuellement 15 médecins officient en ville et 4 à 5 vont partir d’ici quelques années à la retraite.

Hôpital de Crépy

  L'hôpital local de Crépy en Valois

 

 

 Suivant une hypothèse de travail non finalisée de l’agence régionale de santé (ARS) :

 

-      Les SAMU de Compiègne, Senlis, Meaux, Soissons ainsi qu’un hélicoptère basé à Laon pourraient intervenir ;

 

-      Si les médecins libéraux (32) des 3 cantons sont d’accord, mise en place d’une maison médicale de garde au sein de l’hôpital de Crépy en Valois. Ce système d’urgence serait pris en charge financièrement par la commune et la communauté des communes du Valois avec du personnel de santé de Crépy en Valois et Nanteuil le Haudoin. Les malades devraient se déplacer vers ce centre d’urgence, éventuellement avec l’aide du service Valois mobilité.

 

Notre association constate qu’il y a urgence, c’est le cas de le dire. Le samedi, la maison médicale ferme ses portes dès 11 heures et les ouvre le lundi matin. En semaine, à partir de 19 heures aucun médecin n’est de garde. Les personnes malades doivent composer le centre 15 pour contacter le centre de régulation régional qui enverra le SAMU de Compiègne. Les pompiers de Crépy en Valois peuvent intervenir mais sans médecin. 

 

L’aire de stationnement des gens du voyage : Une trentaine de places seront disponibles en 2011 au bout de l’avenue Henri Laroche. Elles seront accessibles par la RD 25. Des aménagements personnels de qualité seront créés pour chaque emplacement et les locataires devront payer un forfait suivant la durée de leur séjour. 

 

 L’espace de loisirs Crépy plagesera renouvelé cette année avec certainement une durée plus longue. 

 

Commentaires de notre association : La qualité de la vie, l’attractivité et le charme de la  ville sont déterminés par plusieurs éléments :

 

-      L’environnement, l’absence de nuisances sonores et de pollutions ;

 

-      La cohabitation équilibrée entre l’automobile, les cyclistes et les piétons ;

 

-      L’absence de poids lourds. La traversée de la ville par d’innombrables camions est certainement la conséquence de décisions prises il ya plusieurs décennies ;

 

-      Le développement des transports en commun ;

 

-      Le dynamisme du centre ville avec un choix important et varié de commerces ;

 

-      L’emploi local ;

 

-      L’offre médicale ;

 

-      Les activités sportives et culturelles ;

 

-      L’immobilier de qualité et accessible. 

 

Dernières nouvelles : La construction de 2 city stades, financés par le Conseil Général, seraient prévus prés de l’école Cocteau et au quartier  Gaston Ramon.

 

Les photos en haut à gauche: BD Victor Hugo, rue de la petite vitesse, Rue St Lazare, rue des Brayes

 

 

 

 

 

 

 

 

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